Maeva SERIEYS (1), Pascal MARROU (2), avec la collaboration d'Aurélien CREUZIEUX (3), Benjamin GIRARD (4), Réjane ROURE (5).
Dans l'article que nous avions publié dans le n°23 de la revue Etudes Sorguaises en 2012 (Marrou 2012), qui faisait un bilan provisoire des recherches conduites sur le Mourre de Sève en 1974 puis de 1978 à 1986, nous annoncions la reprise des recherches, non pas sur le terrain mais en laboratoire, afin de publier les résultats des fouilles restés jusque-là inédits.
Comme nous le soulignions alors dans l'article, à l'issue des dix campagnes de fouilles sur la colline (6), les découvertes sont d'importance. Le site a, en effet, livré un lot de données considérable, susceptible d'enrichir notre connaissance du premier âge du Fer dans cette région de Provence occidentale et de la moyenne vallée du Rhône. De plus, entre 1986 et 2014, à l'exception d'une opération négative réalisée en 1989 au sommet de la colline, aucune autre étude archéologique n'a, à notre connaissance, concerné le site. Il est cependant mentionné dans de nombreuses publications, notamment sur les cartes de répartition des sites du premier âge du Fer, où sont évoqués à son propos les éléments suggérant son importance dans le contexte régional. Parmi ces éléments, nous pouvons citer la présence possible d'un four ayant produit de la céramique grise monochrome, la présence de graines de vitis vinifera8 (ce qui en fait l'un des plus anciens sites où la vigne fut cultivée et donc, très probablement, l'ancêtre des Côtes-du-Rhône), la présence d'une grande quantité de matériel céramique (amphorique notamment)... Mais ces éléments ne se fondent que sur des données brutes issues, dans le meilleur des cas, de la simple lecture des rapports de fouilles. Ils sont susceptibles d'être précisés et affinés : c'est en partie l'objectif de la reprise des études.
C'est donc en ce sens que nous avons déposé, à l'automne 2012, un dossier de demande d'autorisation d'opération archéologique auprès de la commission interrégionale de la recherche archéologique, présidée par le Préfet de région. Cette demande a été acceptée pour trois ans et le ministère de la Culture nous a donc autorisés à mener à bien notre programme d'études.
Une équipe de recherche, motivée par le désir de voir enfin publiées les fouilles du Mourre de Sève, a donc vu le jour et s'est constituée autour des deux pilotes du programme (Maeva Serieys et Pascal Marrciu). Elle est composée d'une quinzaine d'archéologues : des professionnels travaillant dans différentes structures (Université, CNRS, Etat, collectivités territoriales, auto-entreprise...) — parmi eux des spécialistes de la faune, du métal, de la céramique — ainsi que des étudiants.
L'objectif de cet article, comme nous nous y étions engagés en 2012, est de tenir régulièrement informés les Sorguaises et les Sorguais de l'avancement des recherches, avant la sortie du livre qui publiera les résultats des fouilles et la reprise éventuelle des fouilles sur la colline.
Voici donc résumés ci-dessous, le résultat de notre travail en 2014 et notre projet d'intervention pour 2015.
TRAVAUX 2014
Notre année de recherche a débuté le 31 mars 2014 par une réunion des membres de l'équipe de scientifiques à qui nous avons présenté le site et le programme de travaux. Cette réunion a été organisée au dépôt archéologique de La Villasse à Vaison-la-Romaine. Elle a été suivie le 5 mai 2014 par une visite du site.
Au cours de l'année, notre travail a concerné l'inventaire et la numérisation des archives de fouilles ainsi que le traitement du mobilier archéologique. Nous présentons ce travail ci-dessous.
Volet « documentation de fouilles »
Dans l'article de 2012 (Marrou 2012, p. 30), nous signalions que la plupart des archives concernant les fouilles — documents indispensables pour préparer une publication — avaient été emportées par le responsable des dernières campagnes (9) et que celui-ci ne semblait pas disposé à les communiquer. Ayant appris en 2013 son décès, nous nous sommes mis à la recherche de ces documents, craignant leur totale disparition. Après des tentatives infructueuses, nous sommes finalement parvenus à les localiser au service régional de l'archéologie d'Auvergne, à Clermont-Ferrand, où elles avaient été déposées suite au décès du fouilleur. Ce service les a fait parvenir au SRA PACA où elles nous ont été confiées dans le cadre de l'étude en cours. Concernant cette documentation, il nous est apparu important d'en dresser l'inventaire. Cet inventaire est donc en cours et se poursuivra en 2015. Parallèlement, leur numérisation — notamment la numérisation de toutes les photos et diapositives de fouilles, des plans et relevés réalisés lors des chantiers — sera effectuée.
La liste des archives conservées dans différents services, organismes ou associations a également été établie. Ces documents seront scannés afin de rendre immédiatement accessible à tous les chercheurs l'ensemble de la documentation concernant le site.
Certaines archives — comme celles décrivant les données de fouilles (description et enregistrement des couches ou unités stratigraphiques) — sont saisies dans Syslat, système d'information archéologique destiné à l'enregistrement et à l'exploitation documentaire des données de fouille.
Volet « mobilier archéologique »
C'est l'un des volets importants du projet. En 2012, nous avions signalé que l'ensemble du mobilier découvert lors des fouilles était conservé au dépôt archéologique de la Villasse à Vaison-la-Romaine. Son conditionnement était cependant peu satisfaisant et, de 2012 à 2013, nous avons passé du temps à le trier par catégorie (céramique, faune, métal, torchis, charbons et graines carbonisées...) afin de le reconditionner selon des normes adaptées à chaque type de matériaux. Ce travail nous a permis également d'établir un pré-inventaire de ce mobilier. Parallèlement, nous avons commencé le lavage des céramiques découvertes en 1984 et 1986. Le lavage était normalement fait pendant les campagnes de fouilles, mais ces deux années-là avaient été oubliées.
En 2014 ont débuté plusieurs études sur les différents mobiliers : la faune, l'instrumentum (terme générique désignant les objets issus de l'artisanat), les graines, la céramique.
■ La faune (étude par Aurélien Creuzieux) :
La faune n'étant pas lavée, il s'est agi, dans un premier temps, de reprendre l'intégralité du matériel osseux d'origine animale afin d'évaluer la quantité de matériel disponible et d'estimer le temps nécessaire à une analyse archéozoologique complète des assemblages. L'ensemble du matériel osseux des fouilles de 1974 et des campagnes réalisées entre 1978 et 1986 a été pris en compte. Ce sont au total plus de 12 700 restes qui ont été mis au jour durant les différentes campagnes de fouilles, la très grande majorité provenant d'espèces de macrofaune terrestre (11 199 os). Les espèces de microfaune ont livré 79 restes, la malacofaune 1 445 restes, dont une grande majorité de gastéropodes (intrusifs ?) et l'ichtyofaune (poissons) 4 restes.
Ce premier aperçu des ossements a permis de confirmer la présence d'espèces déterminées par P. Columeau lors de son analyse du matériel de la campagne de fouille de 1980 (Arcelin-Pradelle 1980). Une majorité d'ossements de petit bétail (caprinés, porc), de boeuf, de cerf, de lagomorphe, de quelques ossements de carnivores (lynx ?) ainsi que de microfaune, de malacofaune et d'ichtyofaune ont été observés.
■ Le métal et l'instrumentum (étude par Benjamin Girard)
En 2014, il s'est agi d'établir dans un premier temps un bilan des données en effectuant un recensement des objets signalés dans les rapports de fouille (soit 19 objets, dont certains ont malheureusement disparu depuis l'époque des fouilles). L'ensemble du mobilier actuellement conservé à Vaison a fait l'objet d'un examen préliminaire. Un total de 196 restes appartenant à 67 individus ont ainsi été inventoriés, appartenant aux quatre groupes de mobiliers suivants : clous en fer (4 restes), déchets artisanaux en bronze (7 restes), objets réels en métal et en matériaux divers (41 restes), indéterminés en bronze (79 restes) ou en fer (58 restes), objets antérieurs ou postérieurs à l'occupation de l'âge du Fer (7 restes). Des déchets de fonte témoignent de la fabrication d'objets en bronze. Parmi les objets réels, les éléments de parure et de vêtement sont les plus nombreux (épingles en bronze, fibules en bronze et en fer, bracelets en bronze et en roche noire, perles en corail et en verre), tandis que les objets liés aux activités économiques et quotidiennes sont plus limités (serpette, couteau en fer). Ces premières données seront certainement modifiées après une étude plus approfondie, notamment en ce qui concerne les fragments indéterminés, grâce au nettoyage fin des mobiliers en fer.
■ La céramique (étude par Maeva Serieys, Réjane Roure, Pascal Marrou) :
Comme nous l'avons indiqué, le mobilier céramique découvert lors des dix campagnes de fouilles menées sur le Mourre de Sève a été lavé presque en totalité, marqué et trié par catégories de céramiques à l'issue des opérations de terrain. Le travail que nous avons commencé en 2014 et que nous poursuivrons les années qui viennent, consiste à trier la céramique par catégorie (ex. : amphore massaliète, céramique grise monochrome, bucchero nero, céramique non tournée protohistorique de Provence occidentale...).
Tous les fragments de chaque catégorie de céramique sont ensuite comptés en nombre de fragments (voir tableau 1) et les formes sont déterminées (c'est l'étude typologique). A l'heure actuelle, nous avons fini les comptages pour les années 1974, 1978, 1979 et 1980. Nous avons comptabilisé et trié près de 25000 fragments. Il s'agit bien sûr d'une première étape et les données seront précisées par les spécialistes de chaque type de céramique, mais ces comptages par catégorie nous donnent une image de la vie des gens qui habitaient sur le Mourre de Sève au premier âge du Fer : ils nous renseignent sur leur mode de vie et leur mode de consommation. Ainsi, les 24688 fragments de céramique comptés représentent 2766 individus (= vases). Sur ces 2766 vases, près de 90 % appartiennent à la vaisselle, 9 % aux amphores (vases servant au transport du vin ou de l'huile) et le reste, soit 1 %, à des vases de stockage (pour la conservation des céréales). Si on regarde de plus près la vaisselle, on se rend compte qu'elle est essentiellement produite localement, qu'il s'agisse de la céramique non tournée ou de la céramique grise monochrome. La vaisselle d'importation, comme les vases venant d'Etrurie (le bucchero nero) ou du monde grec (céramique attique, céramique grecque orientale) est beaucoup plus rare, pour ne pas dire marginale. De la même manière, les amphores étant peu présentes, on peut en déduire que les habitants du Mourre ne consommaient que peu de vin... Peut-être parce qu'ils en produisaient et qu'ils n'avaient donc pas besoin d'en importer ? On a en effet trouvé de nombreux pépins carbonisés de vitis vinifera dans les fouilles, ce qui tendrait à montrer que la vigne était cultivée sur le site ou à proximité.
L'étude de ces graines a d'ailleurs commencé, tout comme celle du torchis et de la terre crue (utilisée pour l'architecture ou pour confectionner des vases de stockage, des fours...) par deux étudiantes du Master Archéologie de l'Université de Montpellier, sous la direction scientifique de spécialistes de ces questions.
Volet « médiation»
Notre projet a pour but de publier les résultats des fouilles qui ont eu lieu sur la colline de Sève et donc de restituer aux Sorguaises et Sorguais une partie de l'histoire de leur commune. Dans ce cadre, en 2013-2014, nous sommes intervenus au collège Voltaire, auprès d'une classe de sixième. Nous avons également accompagné les élèves sur la colline et leur avons fait visiter le dépôt archéologique où sont conservés les vestiges.
PROGRAMME 2015
Comme nous l'expliquions précédemment, notre demande d'autorisation d'opération archéologique a été acceptée pour trois ans, c'est-à-dire jusqu'à la fin de l'année 2015.
Voici donc ce que nous nous proposons de poursuivre en 2015.
1. Pour la connaissance du site
Pour compléter notre connaissance du site, nous souhaitons réaliser :
■ Une campagne de relevés topographiques de l'ensemble de la colline avec localisation des secteurs fouillés. A l'heure actuelle, nous ne disposons d'aucun plan général permettant de localiser sur la colline, et les uns par rapport aux autres, les différents secteurs fouillés et les sondages effectués en 1981. Ce plan n'a jamais été fait et nous ne savons pas si, à partir des relevés de fouilles, il sera réalisable. En 2015, l'un des objectifs prioritaires sera donc de faire un point sur la documentation graphique et de réaliser le plan général si les données le permettent.
Par ailleurs, si l'équipe en charge de ce domaine dispose d'assez de temps, il est prévu de dresser le relevé topographique de l'ensemble du site et de le compléter par un modèle 3D.
■ Une campagne de prospection inventaire sur la colline et aux abords immédiats afin de compléter notre vision de son occupation. Parmi les objectifs souhaités de cette campagne, il semble important de faire un point sur l'état de conservation du site. Depuis la fin des opérations en 1986, la colline a évolué : si la pinède a envahi une partie du plateau, des secteurs ont été ouverts aux cultures (oliveraie, vigne) et les labours livrent de la céramique dans des zones qui semblaient ne pas livrer de vestiges au moment des fouilles. L'érosion sur la plate-forme sommitale et autour des pistes de moto-cross s'est amplifiée et a fait disparaître des vestiges (10) tout en en faisant apparaître d'autres. Un des volets de cette prospection consistera à nettoyer certaines coupes de terrain créées par l'érosion autour des pistes de moto-cross, afin d'obtenir plusieurs séquences stratigraphiques, lesquelles devraient nous permettre de restituer le profil ancien de la colline (avant la création des terrasses de culture). D'autre part, certains auteurs signalaient la présence de remparts sur le site : « L'ancienne enceinte, qui était l'oppidum proprement dit, occupait le haut plateau, protégé par des pentes abruptes et par un mur en gros quartiers de pierres sèches extraites des flancs même de la colline, et elle était elle-même surmontée par un agger ou donjon. Sa surface peut être encore aujourd'hui parfaitement déterminée. Une seconde enceinte plus grande, dont on peut suivre encore aujourd'hui le périmètre, était pareillement formée par un mur sans doute en gros blocs de pierres sèches et protégée par des escarpements ; elle avait dû recevoir le trop-plein de la population logée trop à l'étroit sur le plateau qui ne présentait guère, on s'en souvient, qu'une étendue de dix ou douze hectares. Enfin une troisième enceinte beaucoup plus grande se développait sur les divers terrains plus bas étagés en terrasses » (Sagnier, 1878). Si rien de tel n'est évoqué par Charlette Arcelin-Pradelle dans ses rapports et si aucun élément dans le paysage actuel ne semble pouvoir être interprété comme un rempart (11), une prospection fine, associée à la campagne de relevés topographiques mentionnée plus haut, pourrait peut-être nous apporter des éléments nouveaux sur ce thème particulier. Enfin, la prospection souhaitée devrait également nous apporter des informations sur l'extension du site.
■ Parallèlement aux prospections, des recherches en archives seront effectuées. Elles visent à apporter des éléments de connaissance générale sur l'histoire de la colline et à en documenter certains aspects : datation et utilisation des carrières situées à l'ouest de la colline, mise en culture du site...
■ Un pré-inventaire des sites contemporains du Mourre de Sève et situés dans un environnement proche, sera établi à partir des données issues de Patriarche et du service départemental d'archéologie de Vaucluse. Il servira de base à la réalisation d'une carte permettant de localiser le site dans son contexte régional.
2. Pour le mobilier :
■ Poursuite du lavage, du tri, de l'inventaire et du reconditionnement de la céramique.
■ Etudes spécifiques des différentes catégories de céramiques par les différents spécialistes.
■ Poursuite de l'étude et du reconditionnement de la faune et fin de l'étude sur le métal et l'instrumentum.
■ Etude des graines et étude de la terre crue. Ces travaux de Master devraient être achevés en juin 2015.
■ Etude des meules, des charbons et de la microfaune.
3. Pour la documentation de fouilles :
■ Numérisation des diapos, des photos.
■ Poursuite de l'inventaire des archives.
■ Début de la vectorisation des plans.
■ Réalisation d'un plan d'ensemble des zones de fouilles et des structures découvertes.
■ Poursuite de la constitution d'une liste des US existantes et réalisation d'un tableau de correspondance entre les anciens numéros de couches, de surfaces, de faits et les nouveaux numéros d'US compatibles avec l'utilisation du logiciel Syslat.
■ Saisie des fiches US dans Syslat à partir des informations contenues dans les rapports de fouilles ou à partir des fiches US d'origine.
4. Pour la médiation et la restitution au public :
■ Intervention au collège Voltaire à Sorgues, visite de la colline du Mourre de Sève.
■ Exposition et conférences au Pôle Culturel de Sorgues à l'automne 2015.
Conclusion
L'objectif que nous nous sommes fixé est de publier le résultat des fouilles effectuées sur le site du Mourre de Sève pendant près de 10 ans (soit 10 campagnes de fouilles d'un mois chacune), afin que non seulement la communauté scientifique en profite mais également les Sorguaises et les Sorguais. Vu les quantités de mobilier à étudier et le travail qu'il reste à faire, il est illusoire d'imaginer achever le programme en 2015 et de sortir une publication rapidement. Nous l'envisageons plutôt à l'horizon 2018. En attendant cette échéance, nous reviendrons régulièrement faire part de l'avancée des études, par le biais d'articles d'informations, comme celui-ci, ou lors d'expositions ou de conférences, comme celles prévues en 2015 au Pôle culturel de la ville de Sorgues.
Extrait de la 26ème édition des Etudes Sorguaises "Vestiges et curiosités... des temps anciens" 2015
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1- Archéologue au Service Archéologique du Département de Vaucluse
2- Ingénieur d'études, Ministère de la culture et de la communication, Direction régionale des affaires culturelles, service régional de l'archéologie de Provence-Alpes-Côte d'Azur.
3- Archéozoologue — Chercheur associé ASM - Archéologie des Sociétés Méditerranéennes, UMR5140, Univ Paul Valéry Montpellier, CNRS, MCC, 34000, Montpellier, France
4- Docteur en archéologie, Université de Provence / Université de Bourgogne
5- Maître de Conférences — Université Paul Valéry - Montpellier 3 - ASM - Archéologie des Sociétés Méditerranéennes, UMR5140, Univ Paul Valéry Montpellier, CNRS, MCC, 34000, Montpellier, France
6- A raison d'un mois sur le terrain chacune.
7- Opération liée à un projet d'installation d'une antenne relais de télécommunication, cf Marrou 1989.
8- Vigne cultivée.
9- De 1984 à 1986.
10- Au sommet du site, un mur contemporain des vestiges fouillés sur le plateau et une séquence stratigraphique livrant, en grande quantité, des graines carbonisées, semblent avoir totalement disparu.
11- A l'exception, peut-être, d'importants murs repérés en mai 2014 et situés au-dessus du front de carrière à l'ouest de la colline, mais cela demande vérification.
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Bibliographie
Arcelin-Pradelle 1980 : ARCELIN-PRADELLE C. (avec la collaboration de COLUMEAU P.), Le Mourre de Sève (Commune de Sorgues, Vaucluse), Rapport de fouille 1980, 1980
Marrou 1989: MARROU P., Mourre de Sève (Sorgues. Vaucluse), rapport de campagne de reconnaissance archéologique 28, 29, 30 août 1989, 4 p., 9 fig.
Marrou 2012 : MARROU P., « Aux origines de Sorgues, le Mourre de Sève », Sorgues, gens oubliés, lieux disparus, Etudes sorguaises, n°23, 2012, Chapitre 1, p. 7-63
Sagnier 1878: SAGNIER A., Vindalium, dans l'Union de Vaucluse. Journal Politique, Littéraire et Commercial, 8e année, n° 843, vendredi 19 avril 1878.