Compte-rendu de la réunion du mercredi 7 mai 2014

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SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE SORGUES Contact : 06.78.26.56.16 ou 04.90.39.10.88 Courriel : societe.litteraire.sorgues@wanadoo.fr

Présents : Raymond Chabert, Jean Spinardi, Odette Lagrèze, José Sanchez, Denis Soulier, Olivier de Villèle et Monique Bélanger.

Ordre du jour : Philo-Sorgues du 16 mai. Ciné-Philo du 23 mai. Conférence sur SADE le 6 juin. Conférences pour 2014-2015. Livres. Prochaine réunion.

- Philo-Sorguesvendredi 16 mai à 19 h

à la salle Versepuy de l’Espace du Moulin « De quoi avons-nous peur ? » avec Pierre PASQUINI, agrégé de philosophie « La France a peur », disait déjà un journaliste il y a plus de quarante ans, et l’actualité ne semble pas le démentir. Mais peur de quoi ? Si ce sentiment prend autant sa source dans celui qui a peur que dans ce dont il a peur, il est essentiel d’en saisir les ressorts. 20h30 : partage d’un repas tiré du sac (facultatif).

- Ciné-Philo vendredi 23 maià 18h30 au Pôle Culturel ave d’Avignon

« Xmen »de Brian Singer (Etats-Unis), 2000 «Un film culte qui nous amène dans un univers de fantaisie avec des êtres fictifs qui nous renvoient toutefois à des problèmes bien réels. »

- Conférencevendredi 6 juinà 19 h

à la salle Versepuy de l’Espace du Moulin « SADE : UN MARQUIS HORS LA LOI » Avec François OST, juriste, philosophe et dramaturge belge, auteur de « Sade et la loi » éditions Odile Jacob. Bicentenaire du décès de Donatien Alfonse François de Sade (2 juin 1740–2 décembre 1814). Partage d’un repas tiré du sac à 20h30.

M. Pètre s’occupe d’aller le chercher à la gare. Il est logé chez des amis et n’a pas besoin d’hôtel. Il ne demande pas de cachet. Nous défrayons ses frais de train et ceux de sa conjointe et lui offrons du vin pour le remercier. Raymond Chabert concocte une affiche pour faire connaître cette conférence. Nous espérons que ce conférencier de grande qualité trouvera un large public.

- Conférences pour 2014-2015

Si la salle Versepuy de l’Espace du Moulin nous est attribuée aux dates souhaitées, les vendredis à 19 h : (conférences suivies d’un débat et d’un repas tiré du sac) 3 octobre : « Georges Politzer » (1903-1942), philosophe au destin tragique, avec son fils Michel, en collaboration avec Pierre Pasquini.

7 novembre : « La Norma », opéra de Bellini avec Dominique de Sogus.

5 décembre : « Qu’est-ce que la sociologie ? » avec Antoine Abou, sociologue.

9 janvier : Nous contactons Robert Forniès Alaiz.

(Nous abandonnons la « traditionnelle » veillée.)

au printemps 2015 : « La Fontaine » avec Dominique de Sogus

(Le programme de Philo-Sorgues vous sera donné vers septembre 2014. Les thèmes possibles sont : la croyance, la fiction, la culture, le travail, Camus, Rousseau citoyen…)

Au Pôle Culturel:

Samedi 31 janvier (15h-22h) : Journée Polar. Le réalisateur Raphaël Frydman est contacté.

Ciné-Philo, les vendredis à 18h30 : (projection d’un film suivie d’un débat)

12 décembre : « Take Shelter » de Jeff Nicols (2011)

3 avril : « Sueurs froides » d’Alfred Hitchcock (1958)

19 juin : « Historias minimas » de Carlos Sorin (2012)

- LIVRES

« L’Islam raconté à ma fille » par Hamid Zanaz, philosophe athée d’origine algérienne. 15 €, frais de port offerts. Hamid Zanaz, 30, rue de la Piscine, 55000 Bar le Duc.

« 39-45 en Vaucluse, nous étions des sans-culottes » Témoignages et documents. 28 € Ed. Elan Sud, 233 rue de Rome, 84100 Orange

L’ouvrage a été réalisé grâce aux apports d’André Brun, adhérent et ami décédé. Liliane Meffre, historienne de l’art, dont nous avons beaucoup apprécié la conférence où elle a parlé autrement de « l’Art nègre » (vu par Carl Einstein), sera parmi nous le 16 mai pour proposer à la vente des livres sur ce sujet.

- Prochaine réunion

Mercredi 4 juin à 18 h au château Gentilly. Bienvenue à tous.

Siège social : Mairie de Sorgues – Local : Château Gentilly (entre piscine et « mairie ») Adresse postale : Raymond Chabert, 264 ave Cessac, 84700 Sorgues pour des renseignements sur nos manifestations : http:/ www.etudessorguaises.fr

La salle Versepuy est située à l’arrière de l’Espace du Moulin, face au 38, place de la République (Pâtisserie Le Petit Prince). Parkings ave d’Orange (près Sanitaires Belluci).

Les Etudes Sorguaises ont la douleur de vous informer du décès de Raymond Chabert le samedi 2 juillet 2022 dans sa 85ème année.

A l'initiative de l'association, il était un animateur infatigable de la vie locale de Sorgues. Il était passionné d'histoire, de culture, de langue française, de littérature, de cinéma et au delà de tout ce qui constitue le ciment de notre société.

C'est avec beaucoup de force, de conviction, d'engagement mais aussi d'humour qu'il a rendu compte du passé de la ville pour mieux en comprendre le présent et l'avenir. Il s'est battu pour défendre les idées de solidarité, de justice et d'Humanité tout au long de sa vie.

Son rire sonore nous manque et laisse place à un grand vide.

Merci à tous les camarades, les ami-e-s et les proches pour leur soutien dans cette épreuve difficile. Nous en sommes sincèrement touchés.

Contact : fabiennechabert@hotmail.fr

UN ÉVÉNEMENT VIEUX DE CINQUANTE et UN ANS

Le 8 mai 1969, dans la nuit à 1 h 45, sur la route nationale 7 à la hauteur du pont de l’Ouvèze, un camion-citerne contenant 35 000 litres d’acrylate d’éthyle percuta de plein fouet la maison de madame Laugier.

Paul Pons : un sorguais champion du monde ! cliquez sur l'image pour accéder à son autobiographie

Piscine découverte

La place Saint-Pierre entre 1950 et 1960

La place Saint-Pierre, c’était l’endroit merveilleux où j’ai passé ma petite enfance et mon adolescence. Ma cousine Emma l’appelait parfois, selon l’antique dénomination, le pré « Castelin » du nom de son propriétaire au début du dix-neuvième siècle.

La maison de ma prime jeunesse s’ouvrait, rue de la République par le bazar dit « Russe », sa façade postérieure avait un portail qui permettait d’accéder à la place. Par là, avant même d’avoir distingué les personnes qui pouvaient s’y trouver, je voyais un espace de terre battue parsemée de touffes d’herbe, appuyée au nord contre une ¨légère élévation de terrain ; d’énormes platanes centenaires, plantés çà et là, ombrageaient les lieux.

Sur les chemins de l'île d'Oiselay

Cet article est le résultat de recherches menées dans le cadre d’actions de la Communauté des communes des pays de l’Ouvèze (CCPRO) visant à réhabiliter le chemin de halage sur l’Île d’Oiselay, entre les communes de Sorgues et Châteauneuf-du-Pape. Cette réhabilitation passe par l’aménagement de sentiers de randonnées et la mise en place de panneaux informant le promeneur sur le patrimoine de l’Île d’Oiselay.

1 - Les origines et le nom de l’Île d’Oiselay

L’Île d’Oiselay (comme l’Île de la Barthelasse) doit son existence aux modifications du lit du Rhône. « En effet, lors des grandes crues, le fleuve avait tendance à remplacer son cours sinueux par un cours plus direct. Il roulait alors ses eaux au milieu des terres. Formées de graviers, de sableet de limons, celles-ci ne présentaient aucune résistance à l’action des eaux. Ainsi s’ouvraient de nouveaux bras qui, persistant souvent après la retraite des eaux ont séparé de la terre ferme d’importantes portions de rives qui sont devenues des îles très fertiles.¹» Autrefois l’Île appartenait au Languedoc. En 1612, une inondation du Rhône la sépare de la terre ferme.² Alors que Sorgues était propriété des papes, l’Île d’Oiselay appartenait au roi de France. Cette coupure a disparu au milieu du XIXème siècle quand l’Île d’Oiselay a été rattachée au Vaucluse et à la ville de Sorgues.³Le nom d’Île d’Oiselay a lui-même été l’objet de nombreuses modifications au fil du temps, pour devenir « Île d’Oiselet » ou encore « Île de l’Oiselet ». Pierre du Laurens (descendant de la famille du Laurens d’Oiselay, propriétaire de l’Île depuis 1663) tient à rétablir la vérité : s’agissant à l’origine d’une région marécageuse, l’île portait le nom d’Île de l’Osier qui s’est muté en Oseraie, puis en Oiselay au XVIIIème siècle.^{4

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Raymond TREFZER

Communiste Alsacien pendant la Seconde Guerre mondiale

La jeunesse

Raymond Joseph Trefzer naquit le 11 décembre 1922 à Mulhouse de Joseph Trefzer, et de Emma Flora Schubert. Les parents travaillaient dans une usine de textile. Le père comme rattacheur, dans l’atelier il attachait de nouveau les brins qui se défaisaient, la mère ouvrière à la fabrication. C’était un ménage de communistes.
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Paul Pons : 20 ans de lutte ! (22ème partie)

Paul Pons est arrivé à la fin de ses mémoires. Il a raconté toute sa vie depuis sa plus tendre enfance jusqu'à sa période de gloire, période qui, nous voulons bien le croire, n'est pas encore terminée pour lui.

Je cédai cependant à une grande passion : la chasse.

Si tous les gens à qui Lucenski offrait son coupé avaient voulu bénéficier de cette amabilité, il eût fallu que les journées eussent quarante-huit heures pour que chacun pût y rouler un maximum de dix minutes.

Incohérent, prime-sautier, abracadabrant, que l'on pense de lui tout ce que l'on voudra, il n'en restera pas moins vrai que feu de Lucenski et son journal nous rendirent un rude service.
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