Témoignage du "petit mandarin" sorguais

Les travailleurs vietnamiens à Sorgues pendant la seconde guerre mondiale

Ce mot m'est l'occasion de remercier chaleureusement toute l'équipe de la Société Littéraire de Sorgues, et particulièrement Raymond Chabert d'avoir permis la présentation de mon témoignage "Itinéraire d'un petit Mandarin - juin 1940", le 10 avril dernier au Château Gentilly.

Lire la suite...

L'accueil de réfugiés polonais : le dépôt de réfugiés polonais d'Avignon (1831-1833) et une page de l'histoire sorguaise

Un dépôt de réfugiés politiques à Avignon

Vers la fin de l'année 1831, Avignon accueille des centaines de réfugiés polonais. Fatigués, pour la majorité en piteux état, faute de nourriture, usés par de longues marches forcées..., le gouvernement de Louis-Philippe leur assigne l'ancienne cité des Papes comme résidence.

Lire la suite...

Albert Roche, 1er soldat de France

Albert, Séverin Roche est né le 5 mars 1895 à Réauville (Drôme). Il était le cadet d'une famille de trois enfants, ses parents étaient exploitants agricoles dans la commune de Réauville.

Lorsque la guerre éclate, il a 19 ans et s'engage. On l'affecte au 30ème bataillon de chasseurs puis, définitivement, au 27ème bataillon alpin. Il se porte volontaire comme agent de liaison. L'un de ses plus hauts faits d'armes et d'astuce marquera la campagne d'Alsace.

Lire la suite...

Chroniques des saisons de disette à Sorgues, 1940-1945

CHRONIQUES DES SAISONS DE DISETTE SORGUES, 1940-1945
par Raymond CHABERT


Lors de son entrée en guerre, la France n'adopta pas le système de rationnement parce que les textes existaient depuis le 11 juillet 1938 : le gouvernement Daladier les avait votés. Ce n'est qu'en mars 1940, après un hiver rigoureux, que ces dispositions légales furent mises en pratique.

Le 11 juillet 1940, Philippe Pétain, par cette formule régalienne « Nous, Maréchal de France, Chef de l'État français.. », le mot République disparu, devenait maître de la nation. Elle se trouvait devant une situation économique catastrophique du fait des pillages des vainqueurs et de la division du territoire national en différentes zones.

Lire la suite...

Le camp d'internement de Sorgues : décembre 1944 - décembre1945

A la Libération, l'internement administratif permet d'arrêter des citoyens suspectés de collaboration pour un temps indéterminé, bien qu'ils ne soient juridiquement coupables d'aucune infraction. Le corollaire de l'internement administratif est le camp d'internement ou centre de séjour surveillé, dépendant du ministère de l'Intérieur. Entre août 1944 et décembre 1945, les six départements du Sud-Est ont ainsi compté seize camps, certains éphémères, d'autres ouverts sur une plus longue période. Un seul a été implanté dans le Vaucluse : le camp Poinsard, à Sorgues, entre décembre 1944 à décembre 1945.

Lire la suite...