Le Château de Pont-de- Sorgues

La construction fut commencée le 6 février 1318 sous la direction de Pierre de Gauriac, ensuite sous celle de Pierre de Aula, à l'instigation du Pape Jean XXII, sur les ruines du château des comtes de Toulouse. Il fut achevé en 1324. Il était majestueusement dressé non loin de la rivière, au milieu d'un parc immense offrant tous les agréments de la nature : ruisseau limpide, vivier, piscine, glacière, salles d'ombrages et bosquets. Il constituait une véritable résidence d'été, indifféremment nommée le Château ou le Palais Pontifical.

Ce qui reste du château a été aménagé en habitations, rue du Château. 

Le Château Saint-Hubert

Le château Saint-Hubert, côté parc au début du XXème siècle.

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Le château Saint-Hubert, côté parc, vers 1945. Le parc est entretenu par un gardien comme au temps des châtelains. Le lac a été asséché vers mil neuf cent cinquante-cinq puis comblé vers mil neuf cent soixante-cinq pour aménager un boulodrome.

Le château Saint-Hubert, au début du siècle, avec sa cour ombragée de platanes, sa grille et son portail entre deux piliers ouvragés en haut duquel fut ajoutée, en 1936, l'inscription en fer forgé "Asile de Vieillards" (le château venait d'être aménagé en maison de retraite par décision du maire, Aimé Pêtre, et de son conseil municipal). 

Le Parc du Château Saint -Hubert

Vue prise vers 1950 de la clairière sous les hauts platanes qui sont toujours là.


La balustrade tout autour du lac agrémentait la promenade.
L'eau provenait de la fontaine et s'écoulait ensuite dans un fossé jusqu'à l'Ouvèze.
A droite, on distingue le petit pont qui permettait le passage des promeneurs.

Le Domaine Générat

La famille Générat s'installa dans ce domaine au dix-huitième siècle. Gervais Charles Simon Générat fut l'un des maires de Sorgues sous la Restauration.

Le général Arnaud et sa famille furent les derniers résidants. Le domaine fut acheté par une société immobilière qui y construisit la cité Générat puis le lotissement Camerone vers mil neuf cent quatre-vingt.

Le Château Rassis

Avant qu'une décision du conseil municipal du 25 mai 1954 en décide l'achat, le château avait été la propriété de Frédéric Rassis. À l'origine, l'immeuble dépendait jusqu'à la Révolution de la manse du couvent des Célestins de Gentilly. C'est pour cette raison que la légende figurant au bas de la carte postale n'est pas fausse. Au début du siècle dernier, l'ensemble, château et usine (à présent, salle des fêtes), appartenait à Joseph dit Léonce Meillon. Après son décès, à Sorgues, le 14 octobre 1907, il fut acheté par Frédéric Rassis le 4 décembre 1923.

Le Château Gentilly


Avant d'être la bâtisse que nous connaissons, le château Gentilly fut, du quatorzième siècle à la Révolution, un couvent de religieux de l'ordre des Célestins. Annibal de Ceccano, cardinal et évêque de Tusculum (ville italienne de Frescati à l'heure actuelle) en fut le fondateur. Pour réaliser ce projet, il acheta des terres au quartier de Gentiliaco, antique dénomination de Gentilly, moyennant le prix de 1876 florins. Le cardinal Ceccano mourut à Rome au mois d'août 1350.

Le «Château Pamard»

La légende de la carte postale n'est pas fausse, cet immeuble dépendant du «Domaine Gentilly». Ce n'est qu'après l'achat par madame Pamard, en 1907, que les Sorguais prirent l'habitude d'appeler cet immeuble «Château Pamard»

Château de Fontgaillarde

Le château d'Oléon ou château de Fontgaillarde fut édifié en 1848 pour monsieur Granier, ancien maire d'Avignon, dont la fille Emma épousa Joseph Agricol de Bonet d'Oléon.

Cette demeure de plaisance était entourée de 39 hectares de terres (surtout des prés). Une usine à garance était en activité sur le site.

Château d' Oiselay & L'île d' Oiselay

Il est situé dans l'île du même nom, il appartenait depuis les temps les plus reculés à la famille de Laudun de Montfaucon. II fut vendu ensuite à Philippe-Guillaume du Laurens. C'est à partir de cette acquisition que la famille du Laurens joignit à son nom celui d'Oiselay (Desvergnes — Histoire de Sorgues — pages 144 et suivantes).

L'île d'Oiselay faisant partie actuellement du département de Vaucluse n'était ni dans l'État d'Avignon, ni dans le comtat Venaissin, mais dans le Languedoc. En effet, jusqu'en 1612, il n'y avait point d'île : à cette époque, une inondation du Rhône l'a séparée de la terre ferme. (Desvergnes-ouvrage déjà cité).

Château de la Serre

Il était situé à l'extrémité des jardins du Palais Pontifical. Il fut acheté en 1850, par monsieur Jules Louis Imer, négociant, originaire de Suisse et fixé à Marseille, pour sa fille Sophie mariée à Henri Leenhardt, industriel qui dirigea l'usine des Griffons et celle du Portail.(Louis Desvergnes — Histoire de Sorgues-pages 139 à 140, réédition de 1978)

Actuellement, il est situé sur la petite route de Bédarrides, juste après l'intersection avec l'avenue de la Serre en allant vers Bédarrides.

Le Monastère de la Visitation Sainte- Marie au domaine de Guerre

Après le bombardement du 25 juin 1944 sur le monastère de la Visitation, rue d'Annanelle à Avignon, les soeurs achetèrent le domaine de Guerre à la famille Tallavignes-Mistral.

Le 9 juillet 1945, les Visitandines se retrouvèrent au château de Guerre.

La construction du monastère commença en 1953 et fut terminée en 1955. Les soeurs y installèrent tout ce qui avait été sauvé des décombres de 1944: boiseries du choeur, sculptures, anciens vitraux, vieux livres.

Le Château de Brantes


Édifié sur un domaine d'environ quinze hectares, le château de Bran tes date de l'époque de Louis XIV. Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1987.

Le domaine se situe entre la route de Vedène et la voie ferrée. Le château est caché par un bois de platanes (l'un des plus grands de France) dont la minceur et la hauteur moyenne de vingt-six mètres sont remarquables.

À partir de 1955, le château a été restauré par monsieur et madame Louis de Brantes qui venaient de racheter le bien-fonds. Dès 1958, ils ont fait aménager un jardin à la française inspiré de l'art florentin (hommage à leur ancêtre florentin, Pierre Del Bianco, qui avait fait édifier le château au début du XVIIre siècle). Planté par le général de Cessac et son épouse au début du XIX— siècle, un magnolia passe pour le plus grand de France : vingt mètres de haut et cinq mètres de circonférence.

C'est avec bonheur et admiration que les visiteurs découvrent le jardin, les bassins et les aménagements dans le château terminés en 1984.