Aux confins de l'allée de Brantes, jouxtant l'ancienne nationale 7, se dresse une imposante bâtisse bordée de platanes : «le domaine de la Bretèche ». Nos anciens se souviennent qu'au cours de la Seconde Guerre mondiale, à chaque alerte, ils avaient pris l'habitude de se réfugier dans son sous-sol.
Le jeudi 8 mai 1902, jour de l'Ascension, vers huit heures, une éruption volcanique de la Montagne Pelée anéantissait Saint-Pierre, la ville la plus importante de la Martinique. En quelques minutes, une population de prés de trente mille habitants périssait sous un torrent de lave et une pluie de feu.
Le quartier du Grand Pont, c'était quand on venait d'Orange, par la route nationale 7, et que l'on passait le pont à tablier plat qui franchissait l'Ouvèze. En 1835, le vieux pont bossu, des armoiries de la ville, avait été remplacé par celui-là.
La maison « Santet » était la première construction qui s'offrait à la vue, à gauche en arrivant. Elle était bâtie sur un tertre isolé, inaccessible aux inondations, c'était une maison fastueuse, témoignant de la puissance financière de ses propriétaires. Devant elle, dans une déclivité du terrain, était massé tout le faubourg.
1- Avant l'installation de l'eau de la ville
Jusqu'en janvier 1907, époque de la mise en service du réseau d'eau public, la commune de Sorgues n'était alimentée que de façon précaire.
À chaque élection municipale, les candidats inscrivaient dans leur programme l'établissement d'un réseau d'eau potable (conseil municipal du 3.07.1904).
Rechercher les traces d'une voie romaine est un travail de Romains ! L'investigation nécessite un inventaire méticuleux des archives et des rapports d'archéologie disponibles, rédigés par des hommes compétents qui ont consigné leurs découvertes dans le "bulletin archéologique de Vaucluse". Le bulletin de 1882, coté US VI 14, est très enrichissant sur ce sujet. Le recoupement des écrits permet d'affirmer que la voie AGRIPPA longeait le Rhône jusqu'au confluent de la Sorgue, en un lieu appelé CYPRESSETA. "L' histoire de Sorgues" de Louis DESVERGNES, rééditée en 1978, en parle abondamment.