Les Etudes Sorguaises ont la douleur de vous informer du décès de Raymond Chabert dans sa 85ème année le samedi 2 juillet 2022.
A l'initiative de l'association, il était un animateur infatigable de la vie locale de Sorgues. Il était passionné d'histoire, de culture, de langue française, de littérature, de cinéma et au delà de tout ce qui constitue le ciment de notre société.
LES MEMBRES DES ETUDES SORGUAISES ONT APPRIS AVEC UNE PROFONDE TRISTESSE LE DECES DE LEUR AMI PAUL ESTABLET
Au sein de l’association, il était très apprécié pour sa modestie, sa disponibilité à l’activité du groupe. Il ne parlait que rarement de son état de santé, de ses souffrances physiques, et jamais sur un ton larmoyant.
Chez nous, il pratiquait la photographie avec talent. Ce sont ses clichés qui ont illustré nos publications.
De Paul, nous conserverons le souvenir de sa gentillesse, sa simplicité, son intérêt pour le passé sorguais, et surtout son courage physique.
À son épouse Christiane et à l’ensemble de ses proches nous adressons nos sincères condoléances.
J'écris avec bonheur l'introduction du trente et unième numéro des Études Sorguaises, car nous accueillons trois nouveaux historiens et un fidèle de nos colonnes.
Ensemble, ils participent à l'élaboration de notre publication.
• Isabelle ROCHE•ZANCHET71, pour un texte très documenté "En 1917, un crime crapuleux entre la Poudrerie Nationale et le château de Fontgaillarde"
• Pierre EYNAUD, évoque ses souvenirs au temps où il travaillait à l'usine « la Gauloise »,
• Jean-Louis REYNET remémore son père, cadre également à « la Gauloise »,
• Et Guy RICHARD nous rappelle l'activité de l'orchestre « Le Marching Band » des élèves de l'école municipale de musique.
Nous n'oublions pas les anciens :
• Claudine MARTINEZ évoque l'histoire du domaine de «La Bretèche », chemin de Brantes, de 1836 à nos jours
• Marceau APAP, pour le temps où il la dirigeait, achève la chronique de la chorale "Amista". Nous souhaitons tous que sa plume ne se tarisse pas avec la fin des annales de l'ensemble vocal.
Nous n'oublions pas madame Manzon, élément essentiel de l'association, qui veille avec rigueur à l'orthographe exacte de nos écrits et de notre syntaxe.
Nous soulignons la participation de Pierre Eynaud, âgé de nonante-deux ans, qui avait signé des articles dans le passé, et qui renoue avec notre brochure. C'est grâce à nos amis conservateurs de notre mémoire collective que nos publications perdurent. Nous les remercions chaleureusement.
Raymond CHABERT
Mireille nous a quittés le 21 novembre 2017.
Sa mort subite nous a surpris et laissés dans une profonde tristesse.
Avec Paul Establet, elle était allée voir la famille Cottet en vue d'un article pour notre brochure n°29. Monsieur Guy Cottet leur avait prêté des photos de son oncle, monsieur Josselme, et il leur avait fait l'historique de la poissonnerie « Au bec fin », enseigne toujours visible au-dessus de l'entrée principale.
En 1989, la première publication des Études Sorguaises s'intitulait : « Sorgues au temps de la Révolution ». Qui pouvait alors se douter que dans le monde de l'édition, c'est aussi une petite révolution qui se jouait, avec un nouveau-né dans une société où le web n'existait pas encore, pas plus d'ailleurs que le téléphone portable. En surfant sur la vague de l'histoire, les Études Sorguaises ont tout de suite séduit un lectorat avide de connaissances locales et de références sérieuses et précieuses. Grâce à cette revue que Raymond Chabert et ses amis continuent à porter avec enthousiasme et rigueur, l'histoire de notre commune est revisitée avec talent et une précision d' orfèvre.
Il ne faut pas aller chercher ailleurs les raisons d'une longévité qui doit tout à la passion : passion pour une ville, passion pour son histoire. Le tout, marqué du sceau évident de l'érudition. À l'heure des "fake news" qui envahissent les réseaux sociaux, les Études Sorguaises représentent une formidable bouffée d'authenticité et de véracité qui fait du bien.
Aussi, merci à ses auteurs, merci à tous les bénévoles qui, au cours de toutes ses années passées, ont noirci avec talent les pages d'une revue qui fait toujours référence.
Pour de très nombreuses années encore, comme nous l'espérons tous !