C’est à l’Ecole vétérinaire que la seconde guerre mondiale le surprend. Il vient alors de découvrir des aspects essentiels relatifs de l’action qu’exerce la colchicine sur les cellules animales et végétales. Son albuminurie, et une lésion mitrale consécutive à une poussée de rhumatisme articulaire aigu, l'ont fait réformer.
1 - De Sorgues à la Cluse en Dévoluy : 1945/1955
Louis Lacanau est venu au monde le 6 novembre 1919, au nord de la bourgade, quartier « Lacanau » (près de l’actuel garage Pitot). Son père, Emile, chaufournier, conduisait un four à chaux dont il était le propriétaire.
Le passage de la chaîne à Sorgues
La chaîne, organisée par l’institution pénitentiaire, assurait le transfert des condamnés aux fers vers les bagnes portuaires. Elle naissait dans la cour de la prison Parisienne de Bicêtre, immuable point de départ.
Jean Geoffroy naquit à Malaucène le 7 janvier 1905, et décéda à Saint-Saturnin-lès-Apt le 3 février 1991.
À Grenoble, dès ses études universitaires, il adhéra à la SFIO. Jusqu’à sa mort, il demeurera fidèle à son idéal de jeunesse. Après la Seconde Guerre mondiale, il fut d’abord membre du Conseil de la République, du 7 novembre 1948 à 1958 ; il sera ensuite élu au siège de sénateur de Vaucluse en 1959.
Alfred Prellwitz vit le jour le 12 juin 1932 à Kumkeim dans la commune d’Eichhorn, Allemagne, Prusse orientale.
Cette commune par la magie de la Seconde Guerre mondiale devint polonaise au nom de Kumkiejny. Il était né dans une famille de paysans, le Père Alfred Gotthard besognait dur sur une terre inféconde, la mère Anne Konrad demeurait au foyer.
BREF HISTORIQUE
La garde nationale est née à PARIS en 1789 au cours des préparatifs de la prise de la BASTILLE. Après le 14 juillet 1789, elle reçut le nom officiel de "GARDE NATIONALE". Selon la constitution de 1795, la garde nationale était constituée pour défendre l’Etat contre l’ennemi extérieur et assurer à l’intérieur le maintien de l’ordre et l’exécution des lois.
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Musée d'Histoire Jean Garcin : 39-45 L'Appel de la Liberté, Conseil général de Vaucluse
Le Musée d'Histoire Jean Garcin : 39-45 L'Appel de la Liberté, propriété du Conseil général de Vaucluse, s'est engagé, depuis 2011, dans un programme de recherche Indochine de Provence, le silence de la rizière, qui vise à produire de la connaissance historique sur un pan méconnu de l'histoire de notre département : les itinéraires d'exil des Indochinois en Vaucluse de 1939 à 1950.
Dès octobre 1987, à mon initiative, s’était constitué un comité pour célébrer le bicentenaire de la Révolution française(1).Il était composé des membres suivants : Maryse Bouix, présidente et, par ordre alphabétique des patronymes, Martine Aberlin, Patrick Aberlin, Vincent Borreda, Odette Bracci, Huguette Bywalec, Raymond Chabert, Émilienne Corréard, Pascal Dujardin, Jacqueline et Pierre Eynaud, Mireille Fraysse, Jacqueline Nertz, Yves Poquet, Yvette Ricca, Christiane Roche, Robert Silve. Lucien Mestre, alors animateur permanent de la Maison des Jeunes, planifiait les actions de chacun.
Parmi les participants, certains choisissaient de consulter les documents d’archives municipales et départementales, d’autres faisaient appel à la mémoire véhiculée. La conceptrice de ce livre fut Maryse Bouix, nous lui devons bien des recherches aux archives départementales, la mise en page et la rédaction de nombreux chapitres.
La majorité du groupe n’avait jamais imaginé écrire pour l’histoire et, sans les connaissances de cette universitaire et sa capacité à coordonner les écrits, le résultat obtenu n’aurait pas eu cette qualité de sérieux.
Nous avions obtenu de monsieur Marin, maire de Sorgues, l’assurance d’une aide à la publication. Malheureusement, aux élections municipales de 1989, l’équipe en place fut battue. Nous comprîmes rapidement que nous ne pouvions rien attendre des nouveaux élus, d’autant plus que la personne déléguée à la culture, après nous avoir retenu pendant plusieurs jours le manuscrit, nous adressa un pli précisant que l’on pouvait dégager simplement quelques informations à l’usage des écoles maternelles.
Nous avions un défi à relever : nous avons décidé de vendre la future brochure par souscription. Nous nous sommes transformés en voyageurs de commerce et nous sommes allés démarcher auprès nos concitoyens, madame Ricca visita chaque habitant de la rue des Remparts… La réussite dépassa nos espérances : nous avions vendu sept cents exemplaires, l’impression pouvait se réaliser !
Raymond Chabert
(1)Source : "Les Études Sorguaises" – première publication – "Sorgues au temps de la Révolution" – avant-propos – 1989