Lorsqu’on remonte un peu dans le temps à la recherche de nos ancêtres, nous avons la surprise de trouver un ou plusieurs patronymes que nous partageons avec quelques-unes de nos connaissances.
Pour les Sorguais de souche un peu ancienne, il en est un commun à bon nombre d’entre nous : PERRIN.
En effet, les premiers dont nous ayons connaissance à Sorgues sont présents dans les registres de naissances, dès 1610, avec la naissance de :
- Etienne PERRIN, fils de Pierre PERRIN & Elisabeth PILHET, le 7 novembre 1610.
De cette date-là jusqu’au 30 décembre 1630, 29 enfants PERRIN ont vu le jour. Leurs parents se partagent en 9 familles :
- PERRIN Sébastien & BOSQUE Lionne .
- PERRIN Didier & DAVID Alix .
- PERRIN Pierre & PILHETE Elisabeth .
- PERRIN Claude & ANDRIEUE Gabrielle .
- PERRIN Antoine & NEGRE Melchiore .
- PERRIN Pierre & MILANE Catherine .
- PERRIN Jacques & ANDRIEUE Sébastienne .
- PERRIN Esprit & JOUSSERANDE Antoinette.
- PERRIN Jacques & BASTIÈRE Catherine.
D’où venaient-ils ? Le premier registre de mariages de Sorgues, de 1619 à 1705, fait état du mariage de :
- PERRIN Etienne & QUEYRAS Jacotte, le 12 avril 1635.
La filiation des époux n’est pas mentionnée.
On remarquera la féminisation des patronymes pour les femmes.
Sur la période 1519-1705, il y a 15 mariages PERRIN. Cependant, les recherches sur les actes notariés effectuées par Madame Marie-Thérèse JURY, née SINARD, ont permis de trouver un contrat de mariage, signé chez Maître A. VILARIO, notaire.
Il s’agit du mariage de :
- PERRIN Jean & LEYTIÈRE Esprite.
Ce contrat, signé le 19 août 1565, nous indique que Jean PERRIN est originaire de CHOLONGE, diocèse de GRENOBLE, dans l’Isère.
Il nous a été facile de retrouver CHOLONGE sur la carte. Le village se trouve près de LAFFREY, au sud-est de GRENOBLE, à mi-pente des derniers contreforts avant les sommets.
Mais, en face, sur l’autre versant de la vallée, sur la commune de ST JEAN DE VAUX, un hameau porte tout simplement le nom : « LES PERRINS ».
Il semble donc que nos PERRIN sorguais soient un peu Isérois.
Nos ancêtres avaient des familles plus nombreuses que les nôtres : 5 ou 6 enfants étaient monnaie courante, mais les décès dans la petite enfance n’étaient pas rares. Par exemple, le couple de Pierre et Elisabeth PILHET a eu 12 enfants (dont 2 jumelles). Malgré les décès inévitables, il n’en reste pas moins vrai qu’ils se soient multipliés au cours des différents mariages et des naissances qui s’ensuivirent.
Nous dirons donc à nos lecteurs quelques généalogies succinctes de certains de nos concitoyens. Nous sommes certains que beaucoup d’autres pourraient figurer dans ces pages.
Vous remarquerez que le seul couple PERRIN Jean-Antoine et ROSTANE Marguerite nous a donné, sans trop chercher, un «cousinage» avec une quinzaine de nos concitoyens.
Alors, à tous, je dis « Bonjour cousins ! »
J. EYNAUD