1826 désigna la naissance des salles d'asile. C'était le début de l'attention portée à la garde des jeunes enfants de la classe populaire. L'institution voulait soutenir leur éducation, afin qu'ils ne fussent pas livrés à eux-mêmes lorsque leurs parents travaillaient. Plus tard, le décret du 2 août 1881, reprenant une appellation déjà proposée en 1818, donna le nom d'écoles maternelles.
Le personnel était remplacé par des institutrices formées spécifiquement pour l'enseignement.
Dans l'intervalle, devant le succès des écoles pour petits enfants anglais, créées en 1810 par Robert Owen (1), en avril 1826, un comité des dames parisiennes se chargea d'organiser un établissement de même nature. Il était soutenu par Jean, Denis, Marie, Cochin (2), maire, depuis 1820, du plus pauvre arrondissement de Paris, l'ancien douzième, avec l'aide de madame Millet (3). Il ouvrit en 1828.
L'exemple fourni par le comité des dames et par Cochin porta ses fruits. Les essais commencés donnaient des résultats satisfaisants. De nombreuses salles d'asiles s'instituèrent partout en France. Elles secouèrent l'appareil d'état, au point qu'au mois de mars 18361 le baron Pelet (de la Lozère), nouveau ministre, prépara une circulaire tendant à leur propagation.
Le retard pris par beaucoup de communes pouvait s'expliquer par le manque de législation. Mêmement, par le fait que ces écoles étaient considérées, et non sans raison, comme des établissements de charité, et d'aucune façon comme des créations d'éducation. Cette opinion était soutenue par une partie de la nation : ces institutions étaient de misérables lieux où quelques jeunes enfants se trouvaient confondus sans surveillance parmi les ustensiles d'un ménage mal tenu. (4) Ces jugements retardaient la mise en place des salles d'asile. Certains expliquaient que le nom adopté trompait l'entendement; et que l'on aurait prévenu cet inconvénient si on l'avait doté d'une nouvelle dénomination. Edom, inspecteur d'académie dans le Calvados, suggérait un nom facile comme Scolette, de l'italien, petite école. (5)
— LA MAÎTRESSE DE LA SALLE D'ASILE —
D'une manière générale, l'opinion préférait une femme pour diriger, «car l'instinct de la nature... et [de] mère de surcroît...» incarnait le modèle de l'éducateur public des jeunes enfants.(6) La maîtresse devait posséder de nombreuses qualités : aimer les enfançons, avoir une vocation très prononcée, afficher une conduite irréprochable, être âgée de plus de vingt-quatre ans et se montrer très pieuse. Mais surtout ce qui distinguait les directrices d'établissement, c'étaient le zèle et le dévouement, même si quelques-unes manquaient d'aptitude. (7)
En 1837, le ministère définit les conditions officielles de recrutement des surveillantes de la salle d'asile. Une commission départementale des mères de famille, présidée par un membre du conseil académique, délivrait un certificat d'aptitude. L'examen se composait de deux parties distinctes. Il était obtenu après un contrôle des notions pratiques et une évaluation de l'instruction, laissés à l'initiative du jury dès lors qu'il portait sur les matières d'enseignement des salles d'asiles. (8)
L'ordonnance du 29 février 1816 établit un comité cantonal chargé de la surveillance des écoles. Dans son article 14, elle obligea les communes à «pourvoir à ce que les enfants, qui l'habitaient, reçoivent l'instruction primaire, et à ce que les enfants indigents la reçoivent gratuitement».
En 1855, en plaçant les salles d'asile de l'enfance sous un régime spécial, ces établissements n'étaient en réalité, que des maisons de première éducation. On s'y appliquait moins à instruire qu'à former leur coeur, à leur inspirer de bons principes, de bonnes habitudes. Ces établissements ne pouvaient se soutenir que par la charité publique. Il importait qu'ils fussent adoptés par l'administration communale. (9)
— DANS LE VAUCLUSE —
Si l'institution prenait doucement racine, le Vaucluse agissait avec réticence : au premier janvier mil huit cent trente-six, seule la ville d'Orange en était pourvue, avec une subvention de l'État de 500 francs (10)
En 1868, le rapport de l'inspecteur d'Académie sur l'instruction primaire consignait 23 salles d'asile, dont trois laïques, notamment une à Sorgues. Le surplus était des écoles congréganistes. Les soeurs de la Présentation de Bourg-Saint-Andeol dirigeaient celle de Sorgues (11)
Pour l'installation de la salle d'asile, le village dut attendre la délibération du 13 septembre 1854. Elle approuva l'établissement de la nouvelle fondation dont Henry Leonhardt offrit de supporter la charge. (12) À cette occasion, le préfet, par l'intermédiaire du maire, lui exprima sa gratitude pour l'oeuvre utile dont il prenait la responsabilité (12) Aux yeux de l'administration préfectorale, les choses allaient d'un train de sénateur. Par sa lettre du ler novembre 1854, stimulée par l'inspecteur des écoles primaires, elle engagea vivement nos édiles à faire les efforts nécessaires pour fonder une salle d'asile (14) ; même l'Académie de Vaucluse formait des voeux pour que Sorgues en soit dotée «le plus tôt possible» (15).
— SORGUES —
La loi du 21 mars 1833 (art.14) fixa le cadre d'un comité communal de patronage, nommé par le préfet, à créer où il existait une école enfantine. Suivant cette réglementation, un groupe de travail s'érigeait, présidé par le maire avec le curé membre de droit. Il était composé de dames qui se partageaient la protection des salles d'asile du ressort. Le gouvernement attachait une sérieuse importance à l'exécution de ces dispositions. Il invitait les postulants à se concerter avec le prêtre. Également, ces dames devaient être placées dans une situation sociale élevée qui les mettait en mesure d'exercer «une salutaire influence ». Le 13 août 1855, cinq personnes aspiraient à la fonction ; Mmes Floret, d'Albignac, Ferrier, Leenhardt, Monin, Roquer. (16) Elles se chargeaient de recueillir les offrandes de la charité publique, de veiller au bon emploi des fonds alloués et au maintien des méthodes adaptées pour les salles d'asile. Elles devaient se réunir une fois par mois.(17)
Une lettre du 19 septembre 1857, adressée au préfet, révélait un projet de formation d'un comité de patronage unique des salles d'asiles : communale et des frères (18). Il était composé de mesdames Floret, dont le mari était maire de la commune, officier de la Légion d'honneur, d'Albignac, le mari premier adjoint et vicomte, Ferrier dont le mari était conseiller municipal et maître de poste, Leenhardt, le mari conseiller municipal et négociant, Manin, le mari conseiller municipal et receveur des contributions indirectes, Roquer, épouse d'un négociant. En fait, cette lettre ne faisait qu'entériner la composition du comité décrit dans l'arrêté municipal du 19 septembre 1855, à l'exception du curé Bourlier qui n'y figurait plus.
— LA MORTALITÉ INFANTILE EN VAUCLUSE —
En 1901, Fortuné Bec, docteur en médecine avignonnais, écrivit en guise d'introduction à son étude sur la mortalité infantile ce constat inquiétant : « ... il meurt en France tous les ans 120 000 enfants de trop... » (19). Plus loin il poursuivait : « l'arrondissement d'Avignon pendant une période de cinq ans (1873-1877), sur 3 340 décès de 0 à 5 ans, il y en a eu 656 en août, 591 en juillet (1 247 pour ces deux mois) 341 en septembre et 290 en juin. Dans ces autres mois il y a eu 1 878 décès, tandis qu'il n'y a en que 1 462 pour les huit autres mois.... » (20). Afin d'apprécier l'aggravation ou la diminution de la mortalité infantile à Avignon, M. Monier présentait le tableau suivant : dans les quatre mois les plus chauds de l'année où la température était la plus élevée : 2 058 décès de 1853 à 1862, soit une moyenne estivale de 205, 1 866 décès de 1863 à 1872 soit une moyenne estivale de 186.(21) Cet auteur se demandait s'il y avait lieu d'attribuer la diminution observée au progrès de l'hygiène, aux mesures d'assistance aux plus démunis ou à la diminution de la natalité. Mais il faut souligner que toute élévation de la température pendant l'été et tout abaissement de la température pendant l'hiver produisaient un accroissement du nombre de décès.
Pour le docteur Pamard (22), ce qui produisait la mortalité excessive, c'étaient les chaleurs l'été et la mauvaise hygiène dentaire. Il ne notait pas que le même phénomène se produisait l'hiver par l'abaissement de la température.
À aucun moment, il n'était évoqué dans le rapport Bec la phtisie (tuberculose), maladie sans espoir. Le mot n'était jamais prononcé, on déclarait le patient fatigué de la poitrine ou malade des bronches.
— LA MAÎTRESSE D'ÉCOLE —
Madame veuve Gilly née Louise Klein, qui vit le jour à Molsheim (Bas-Rhin) le dix-neuf juin mil huit cent trente-deux, avant de s'installer dans notre localité, avait exercé gratuitement quatre années de suite dans sa ville. À partir de 1855, elle assura la direction de l'école. À compter de cette date, elle écrivit sur un registre la présence de chaque enfant par son nom et son prénom. Au-delà de l'âge de six ans, ils quittaient l'établissement, les garçons en majorité pour l'école congréganiste, les filles chez les soeurs. La gestion du cahier s'arrêta en 1869. Une femme de service la soutenait dans ce travail ingrat et fatigant. La loi l'imposait dans les salles d'asile. En 1869, la directrice déclarait 181 marmousets inscrits, Tous les jours, elle avait de 95 à 105 présents et, sur ce nombre, 10 payants à raison à un franc par mois, et 4 à cinquante centimes. La commune assurait la gratuité de l'éducation, en finançant 171 élèves. (23) L'hiver dans une salle bien installée (24), seule, elle devait assurer le fonctionnement du chauffage. En toute saison, elle veillait à la propreté du local, à l'éclairage. Elle supportait quelques enfants turbulents et elle attendait que le dernier écolier s'en soit allé pour fermer la classe. Les parents étaient agriculteurs, ouvriers garanciers, maçons, cordonniers, etc. Tous s'exprimaient dans l'idiome propre à la région, le provençal, y compris les enfants.
L'Alsacienne affrontait la barrière de la langue, aussi elle enflait sa voix pour tenter d'éduquer quatre-vingt-dix bambins du lundi au samedi, sauf les dimanches et certains jours fériés. Il faut imaginer ce monde de « lilliputiens », grosses chaussures aux pieds ou galoches qui, à la moindre absence de la maîtresse, éclatait en un formidable brouhaha. La majeure partie des activités préparatoires n'ont pas été conservées par les archives. On peut émettre quelques hypothèses :
L'éducatrice exerçait-elle une rapide inspection de propreté? Devant tant de marmots, comment résolvait-elle la conduite aux cabinets? Ensemble avec la femme de service, elles déboutonnaient les culottes, ou elles relevaient les robes et elles se chargeaient de rhabiller les plus petits. Mais, comme c'était la mode à l'époque des vêtements d'un seul tenant, que beaucoup de garçons portaient, pour identifier le sexe des bambins, elles les retournaient, tête en bas, pieds en l'air (25).
C'étaient deux aspects de son emploi qui en recelaient beaucoup d'autres. Sa condition physique des plus solides ne put soutenir une lutte inégale contre son travail. Et comme beaucoup de maîtresses, elle fut victime d'épuisement : en 1871, malade, elle interrompit toute activité pendant trois mois (26) D'ailleurs, le 15 septembre 1884, elle adressa au préfet une supplication désespérée. Elle supportait un lourd fardeau familial, sa mère, infirme, âgée de 88 ans, son petit-fils et sa fille aux besoins desquels elle suffisait à peine, grâce à quelques leçons d'instruction primaire. L'adversité s'abattait sur sa vie, elle ne pouvait plus donner de cours particuliers et les chétives ressources qu'elle possédait en Alsace lui avaient été ravies par la guerre (27). Elle sollicita un soutien financier pour l'aider à vivre. Le préfet semblait favorable à la pétition, mais il voulait connaître l'opinion de l'échevin, d'autant qu'au terme de la législation en vigueur, l'assistance publique constituait une charge communale et que madame Gelly avait acquis un double droit aux subventions par un séjour ininterrompu de dix-huit ans à Sorgues et par les fonctions publiques qu'elle y avait remplies (28). Cette lettre éclaire, indirectement, le devenir de la directrice d'asile qui mit un terme à son emploi en 1871. L'annuaire administratif & commercial de Vaucluse (29), pour l'année 1874, indiquait mademoiselle Reboul, au poste de maîtresse. L'avènement de la République entraîna une mutation des idées vers plus de laïcité et l'adoption d'une nouvelle méthode pédagogique, la vocation de l'ancienne institutrice ne correspondait plus. Peut — être avait-elle chanté trop souvent avec les enfants « ...on dit qu'il est un petit vieux... » (30) ou généralement seriné les principes du catéchisme ?
Madame Louise Klein veuve de Joseph Gelly, ancienne directrice de la salle d'asile, décéda à Sorgues, à l'âge de 63 ans, le 4 mars 1896 ; sa fille, qu'elle citait dans sa supplique, mourut deux ans avant elle. Toutes les deux devaient, vraisemblablement, se trouver sans ressource matérielle, le registre des successions n'avait inscrit aucun actif successoral.
Le 1er mai 1882, le conseil départemental de l'instruction publique décida de classer au rang des établissements publics l'école maternelle de la cité. Le préfet signifia cette décision par lettre du 12 juin.
À l'école maternelle, salaire de l'institutrice entre 1851 et 1871.
Et en 1883, de l'instituteur à l'école maternelle.
En 1870, dans l'état prévisionnel de l'instruction existait une rubrique prioritaire «les dépenses obligatoires», prise sur les ressources de la commune. Il s'agissait des salaires des enseignants du primaire. Le chapitre «dépenses facultatives» s'appliquait au traitement de la directrice de la salle d'asile.
Dans ce contexte, sa rémunération ne pouvait être assurée qu'après avoir approvisionné le paragraphe «dépenses obligatoires». Les directrices des salles d'asile communales et congréganistes percevaient globalement cinq cents francs. Le budget de 1871 détaille ce paiement : cinq cents francs représentaient les appointements du «personnel, directrice, sous-directrice et femme de service » (31).
Une délibération du conseil municipal du 24 juin 1883 fixa l'appointement annuel à 970 francs qui se décomposaient de 750 francs versés par Henry Leenhardt et une indemnité communale de 250 francs. À ce propos, dans une lettre en date du ler avril 1875, à l'occasion d'un conflit, avec le maire, au sujet d'une subvention à décaisser, Henri Leenhardt écrivit e... mon école...». Dans un billet sans date émanant de la mairie, il était écrit "... école Leenhardt..." (32)
— LA MAÎTRESSE CONGRÉGANISTE —
Il existait une salle dirigée par les soeurs de la Présentation de Marie. Leurs maîtresses avaient un mode de nomination particulier. Depuis l'ordonnance royale de 1837, le recteur pouvait autoriser la direction d'une salle d'asile à toute religieuse non certifiée, qui présentait une lettre de mission, dite « lettre d'obédience», remise par sa supérieure. Et en 1855, un décret stipulait que toute lettre d'obédience attestant que la titulaire avait exercé la direction d'une salle d'asile lui tenait lieu désormais de diplôme. Les communautés religieuses profitaient largement de cette latitude, maintenue jusqu'en 1881, et ainsi 97 % des directrices congréganistes pratiquaient, sans aucun certificat, ce qui posait le problème de la compétence. (33)
Le 3 mars 1863, l'abbé Illy, curé de la commune (34) adressa un devis à Joseph Floret, maire, «pour une réparation urgente d'un préau» (35). En réalité, il s'agissait d'une construction nouvelle avec la possibilité de créer une classe supplémentaire à l'étage, qui pourrait servir à un ouvroir. Il soulignait que l'école, où 120 enfants étaient inscrits, était toujours à la charge des soeurs. La maîtresse, sur un pied d'égalité avec sa collègue laïque, recevait de la commune une modique rétribution de 250 francs. La participation financière des enfants était pratiquement nulle. Ce devis faisait suite à une supplique adressée à sa «majesté l'Impératrice».
Avec l'arrivée de la troisième République, l'État devint tuteur des écoles maternelles et il combattit la mainmise congréganiste sur les salles d'asile. Cette lutte de la laïcité commença par l'obligation pour les religieuses d'obtenir le certificat d'aptitude à la direction des salles d'asile et, en 1905, elles furent mises hors champ de l'enseignement laïque.
La loi de 1881 permit l'abandon des méthodes des salles d'asile où les enfants étaient dressés à réciter et prier tous ensemble au son du claquoir et du sifflet. Sur ce rejet se construisit la pédagogie républicaine qui voulait leur rendre leur liberté et reconnaître leur dignité.
Article extrait de la 31ème édition des Etudes Sorguaises "Florilège de souvenirs du 19è au 21è siècle"
Raymond CHABERT
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(1) Robert Owen naquit le 14 mai 1771 à Newtown (comté de Montgomeryshire) (pays de Galles) et il mourut le 17 novembre 1858 dans la même ville. Il était entrepreneur et théoricien socialiste britannique. Ses idées et ses réalisations ont inspiré un courant « socialiste utopique " baptisé " owenisme », influent durant la première moitié du XIX° siècle. Il était considéré comme le "père fondateur" du mouvement coopératif et du socialisme britannique.
(2) Denis COCHIN naquit à Paris en 1789 et mourut en cette ville en 1841. Il fut le fondateur de l'institution des salles d'asile. On lui devait l'écrit du Manuel des fondateurs et des directeurs des premières écoles de l'enfance, connues sous le nom de salles d'asiles, année 1834. LAROUSSE UNIVERSEL TOME 4 PAGE 507.
(3) Mme Eugénie Millet née Rioult (1800-1873), prit une part importante à la création des salles d'asile dans notre pays. les notes ci-dessus sont extraites du livre Institut français de l'éducation-édition électronique — Pauline Kergomat.
(4) Considérations sur les salles d'asile C. Richelet année 1840. Article écrit par Edom, inspecteur d'académie. Collection électronique de la bibliothèque municipale de Lisieux.
(5) Considérations sur les salles d'asile C. Richelet année 1840. Article écrit par Edom, inspecteur d'académie. Collection électronique de la bibliothèque municipale de Lisieux.
(6) L'histoire des salles d'asile, par Marion Bosq, acmen.free.fr/wa_files/dossier.pdf.
(7) Rapport au conseil général année 1867, par l'inspecteur d'académie, sur l'état de l'instruction primaire dans le département de Vaucluse, pages 144 & 145.
(8) L'histoire des salles d'asile, par Marion Bosq, acmen.free.fr/wa_files/dossier.pdf.
(9) HTTP. //www.persée.fr/doc/inrp_00000_0000_1982_aut1_1_3554 21 mars 1855 — rapport à l'Empereur.
(10) Livre Institut français de l'éducation-édition électronique — Pauline Kergomat — page 8.
(11) Conseil Général de Vaucluse, sur l'état de l'instruction primaire dans le Vaucluse, page 129.
(12) Voir le numéro 30 des Études Sorguaises, page 25.
(13) Lettre du préfet du 4 septembre 1854.- archives départementales 1 R 2.
(14) Archives départemental. 1 R 2.
(15) Archives départemental. 1 R 2, lettre du 9 septembre 1855.
(16) Archives départementales de Vaucluse, Enseignement à Sorgues - 1T 784.
(17) Décret impérial du 21 mars 1855.
(18) Archives départementales, lettre du préfet du 25 novembre 1856, 1 R2.
(19) De la mortalité des enfants du premier âge dans le département de Vaucluse par Fortuné Bec, page 9, source gallica.bnf.frJ Bibliothèque nationale de France. Cet ouvrage avait été imprimé à Montpellier, Imprimerie Gustave Firmin et Montan, année 1901. Archives départementales de Vaucluse 4 MI 28 Bec Fortuné naquit à Mézel (Alpes-de-Haute-Provence) le 2 décembre 1876, docteur en médecine à Avignon, dont la thèse sert de socle au présent article.
(20) - idem
(21) Idem page 16 .
(22) Le docteur Pamard Paul Alfred naquit à Avignon le 12 mai 1837. C'était l'héritier d'une ancienne famille de chirurgtiens.AD 4 MI 28. C'était un éminent thérapeute qui avait dominé la médecine vauclusienne à la fin du dix-neuvième siècle et début du vingtième. À Sorgues, il acheta, rue de la coquille, le pavillon abusivement appelé par la suite château Pamard.
(23) Archives départementales, lettre de madame Gerry du 22 septembre 1869 adressée au maire, 1R2.
(24) Conseil Général de Vaucluse, sur l'état de l'instruction primaire dans le Vaucluse, page 145.
(25) Archives départementales, dépôt Sorgues 1 R art 2.
(26) Archives départementales, dépôt Sorgues 1 R art 2.
(27) Archives départementales, dépôt Sorgues 1 R art 2, lettre du 15 septembre 1884.
(28) Archives départementales, dépôt Sorgues 1 R 2, lettre du 22 septembre 1884.
(29) Annuaire administratif 8 commercial de Vaucluse page 146.
(30) Le marchand de sable berceuse de Botrel Théodore (1868-1925) [Parolier] [Compositeur]
(31) Archives départementales, dépôt Sorgues, 1 R1 , budget de l'Instruction primaire.
(32) Archives départemental., dépôt Sorgues 1 R art 2.