Comme le plus grand nombre de granges, celle qui figure sur la photo 1, située dans l’île d’Oiselet, était orientée de l’est à l’ouest, pour tourner le dos au mistral.

 

Les fenêtres faisaient défaut sur la façade tournée du côté du vent. Le mur du côté nord était en principe plus épais que les autres.

Toujours sur la photo 2, le mur de façade de la maison qui regardait le sud était moins épais et crépi. Elle possédait une treille devant l’entrée pour l’été abriter de la chaleur et en même temps récolter des raisins. L’entrée au rez-de-chaussée et deux fenêtres donnaient du jour, au premier étage, deux chambres avec fenêtres. Les baies étaient étroites en raison des alternatives de froid et de chaleur, de pluie et de sécheresse. À l’étage, les chambres à coucher pouvaient communiquer avec le grenier. Les dépendances du côté ouest pouvaient être une porcherie (photo 3) une écurie ou une bergerie.

Hangar

Un élément original de la construction rurale de notre région c’était le hangar ouvert de trois côtés abrité par une toiture qui était soutenue du côté opposé au mur par trois gros piliers carrés en briques rouges. (Photo 4) C’était sous cet abri que l’on rangeait les voitures hippomobiles et le train de culture.

Observations : tous les clichés en noir et blanc, à ma demande, avaient été pris par Gilbert Matikian, il y a peut-être trente ans, celui en couleur a été présentement photographié par Christine Unia.