Monsieur René Grosso, professeur de la Faculté des Lettres d'Avignon, a bien voulu nous confier une communication sur la Société Littéraire de Sorgues présentée en 1984 à l'Université de Nice et jamais publiée dans le Vaucluse.
Pascal nous a quitté brusquement au soir de ce 13 Novembre 1992. Il n'avait que 46 ans. Son départ, en pleine vie, nous a jetés dans la consternation et l'affliction. Au fur et à mesure des jours, nous avons découvert l'immense vide qu'il a laissé dans nos activités associatives et dans nos coeurs.
Né le 14 Avril 1946 à Tourcoing (Nord), nous le vîmes arriver avec son épouse et ses trois enfants en 1981. L'entreprise de meubles en bois brut où il travaillait, lui avait proposé de gérer l'une de leurs succursales, dans la galerie d'Auchan. Pour lui et sa famille se réalisait un rêve de toujours : vivre dans le midi.
Le 28 avril 2015, Jean-Louis Champion nous a quittés, nous laissant dans une peine immense. Tous les soins attentifs de l'hôpital ont été vains contre le mal implacable et soudain qui l'a emporté !
Son père, instituteur, avait été nommé à l'école des garçons (actuellement jean Jaurès) en 1935. Jean-Louis, né en 1939, est donc allé à l'école maternelle, à l'école des garçons puis au Cours complémentaire de Sorgues à partir de la 6e.
C'est avec un sentiment de grande tristesse, que les membres des Études Sorguaises auxquels se joignent ceux de la Société Littéraire de Sorgues tiennent à apporter un dernier hommage à leur ami André Brun décédé brutalement le onze octobre deux mille onze.
Ils perdent en lui l'un des adhérents le plus imaginatif et le plus dynamique. Tous les participants louaient son énergie dans toutes les décisions qu'il suggérait. Les Études Sorguaises lui doivent notamment le splendide numéro :« Souvenir des poilus Sorguais ». À la Société Littéraire, pour le « Printemps du livre », chaque année, il passait beaucoup de temps à démarcher les bailleurs de fonds pour boucler le budget. C'était une tâche ingrate où il était souvent mal accueilli.
Cette dernière année, il avait entrepris des recherches aux archives municipales et départementales afin d'écrire une vie de la poste de Sorgues de 1900 à 2000, cet article restera inachevé. En plus de son action considérable dans ces deux associations, nous n'oublierons pas sa fonction de « visiteur de prison », à Tarascon, où beaucoup de détenus avaient droit à sa compassion et à son indulgence. L'an passé, lors d'une réunion mensuelle des Études Sorguaises, il avait insisté pour que l'on rende un hommage ému à Odette Mauro. Une communauté de vues existait entre eux deux, parce qu'il l'avait parrainée dans cette action : s'intéresser aux prisonniers les plus démunis.
Je me permets d'ajouter une note personnelle : fréquemment, tôt le matin, nous sirotions une tasse de café dans un bar du quartier de la Peyrarde et, là, nous évoquions très souvent des activités à réaliser dans les deux associations dont nous étions membres. C'était un moment de détente et de franche amitié.
Son souvenir ne s'effacera pas de sitôt de nos esprits.
Raymond CHABERT
Président de la Société Littéraire & des Études Sorguaises
Extrait de la 23ème édition des Etudes Sorguaises "Jadis & aujourd'hui, recherches & récits" 2012
par Maryse BOUIX
Robert Silve nous a quittés le vingt-deux juillet dernier. Il fut présent au début de l'aventure des Etudes Sorguaises. Près de deux décennies se sont écoulées depuis, pourtant ce temps de rencontres, de recherches, d'échanges, d'enthousiasme, parfois de désaccord reste à jamais un temps fort, vivant et créatif. Aidé admirablement par Edith, son épouse, Robert joua un rôle prépondérant dans le projet de recherche sur le sort des déportés du Train Fantôme.