LE VAUCLUSE UN PAYS DE SAUVAGES
En Vaucluse sous la Restauration la majorité des habitants, y compris les enfants qui atteindront l'âge adulte dans le dernier quart du XIXème siècle, ne parle par le français (1 et 2). Le Provençal Rhodênien est d'usage général. , - Prosper MERIMEE venant de Vienne (Isère), par bateau à vapeur en une seule étape, s'étonne de la nouveauté du spectacle qui s'offre à lui, en matière de langage, costumes, aspects du Pays, tout lui paraît étrange. Il s'imagine au milieu d'une ville Espagnole (3). On croit aux sorciers, on ne sait pas lire et on ne parle pas Français écrit STENDHAL en 1838, qui ajoute "je comprends tout par le souvenir de l'Italien, mais parler est une autre affaire " (4). C'est un pays de "demi-sauvages"* (5), sans chemin, seule la voie Royale (RN7), pour des raisons stratégiques, est entretenue.
L'ÉCOLE PRIMAIRE SOUS L'EMPIRE ET LA RESTAURATION
NAPOLÉON 1er, LOUIS XVIII, CHARLES X, par volonté politique ont rendu l'enseignement primaire inexistant. La moitié des communes manquent d'école. On compte seulement 15 établissements de ce genre dans l'arrondissement d'AVIGNON (6). L'oeuvre capitale de la Restauration, unique même, c'est l'Ordonnance du 29 février 1816. L'école est subordonnée de façon très étroite à l'Église et les Maîtres au pouvoir Ecclésiastique (6 bis). "Toute commune" dit l'article 14 de cette loi "est tenue de pourvoir à ce que les enfants qui l'habitent reçoivent l'instruction primaire, à ce que les enfants indigents la reçoivent gratuitement". L'ordonnance n'indique pas les ressources au moyen desquelles on peut construire ou réparer les Écoles, entretertir les Maîtres, assurer la gratuité aux indigents. Les communes restent livrées à elles mêmes, à leur pauvre budget, à l'indifférence ou à l'incurie (7).
L'ordonnance ne pourvoit pas au recrutement du personnel, elle permet aux communes de traiter avec les Maîtres. Ils n'ont de garantie que le logement et le droit de percevoir une rétribution des familles : "l'écolage".
La misère des instituteurs est immense. Ils sont regardés sur le même pied que les mendiants. Entre pâtres et instituteurs la préférence des gens va aux pâtres (8).
* Traiter abusivement quelqu'un de sauvage était considéré comme un outrage passible d'une amende ou même de prison (E. WEBER La Fin des Terroirs, page 19.).
Aussi voit-on des écoles appelées à disparaître en raison de l'âge avancé des instituteurs (9). D'autres sont dirigées par d'étranges Maîtres, récemment improvisés instituteurs, parmi lesquels on rencontre plusieurs propriétaires, un ancien receveur buraliste des droits réunis, un percepteur, 3 ou 4 cultivateurs, un confiseur, un mercier, un revendeur, un perruquier (10). La boutique du mercier, du revendeur, du confiseur ou du perruquier, contigüe à la salle de classe donne au Maître la facilité de quitter une dictée ou une récitation de catéchisme pour aller servir les clients ou coiffer la pratique (11). Le nombre d'illettrés est devenu beaucoup plus grand qu'avant 1789 (12).
JEAN-JOSEPH DUCRES
Lorsque Jean-Joseph DUCRES négocie son emploi avec Monsieur de MONTFORT, Maire Sorgues, et le Curé ISAAC (13) le 1er juillet 1827, c'est déjà un enseignainiskdoté d'une certaine expérience pédagogique. Il est né à MORIERES LES AVIGNON 7 février 1791, dans une famille d'agriculteurs (14) jusqu'à l'âge de 7 à 8 ans il participe aux travaux agricoles en rapport à sa force et à son âge (15). Remarqué pour son intelligence, il apprend à lire, écrire et compter. Après des Etudes Secondaires au Petit Séminaire d'Aix en Provence, qui lui permettent d'être exempté de service militaire (16) il abandonne, par défaut de vocation, le projet de devenir Prêtre. Il vivote jusqu'à l'année 1820, date à laquelle, il choisit la carrière d'instituteur, profession de ceux qui n'en ont pas (17). A GRILLON, le Maire aidé du Curé le choisissent ; là il apprend son métier par la pratique. Marié le ler juillet 1821 avec Hornette Corbeille d'or dite "Françoise" MANCELON, âgée de 27 ans, illettrée, il aura en l'espace de dix ans quatre enfants, dont deux mourront (18). Cependant la commune ne lui offre pas de perspectives de progression de salaire, le traitement variant d'un village à l'autre, il décide de changer d'école et de venir à Sorgues.
INSTALLATION A SORGUES
Monsieur et Madame DUCRES arrivent à pied à SORGUES (seuls les riches ont pour se déplacer charrettes et chevaux) par le chemin de Bédarrides. Ils traversent au nord du Bourg des jardins embaumés par les aubergines et les melons. Ils ont pour tout bagage. quelques hardes dans un mouchoir au bout d'un bâton sur l'épaule. Le village à cinq lieues au nord d'Avignon s'étale le long de la "route Royale", enfermé par de belles murailles. Des maisons anciennes sont groupées autour d'une Eglise massive (19). L'économie dominée par l'agriculture, est encore d'Ancien Régime. La production industrielle n'est qu'artisanale. Outre des martinets pour le cuivre (20), il existe deux papeteries, celle de LEGIER, occupant huit ouvriers, et celle de ROUSSAS occupant quatre ouvriers chaque année, ainsi que deux moulins à huile ceux de MONNIER et RIGAU occupant chacun cinq ouvriers pendant un ou deux mois (21). Le Maître et son Epouse élisent domicile* à la Grand'Carriero (22).
L'ÉCOLE
Jean-Joseph DUCRES loue dans le village, au premier étage d'un immeuble dont le rez-de-chaussée est occupé par un charron une salle de classe vaste et aérée. Lorsque l'artisan tape trop fort sur son enclume, le travail des élèves est troublé. La leçon s'interrompt. L'école ne bénéficie pas de préau couvert pour le repas de midi, de cour de récréation et de lieux d'aisance. Les enfants s'amusent à l'extérieur de l'École, oublient parfois d'y revenir. Ils se livrent à des jeux bruyants dans les rues du village et vagabondent à travers les propriétés privées où ils commettent parfois quelques dégradations (23). Ils pratiquent la coutume primitive de se soulager dans la rue, imitant en cela les grandes personnes. C'est le seul recours pour les Sorguais puisque la plupart des foyers n'ont aucune espèce de cabinet, et que le tout à l'égout n'existe pas. Ajouter à cela les bêtes domestiques chevaux, boeufs, poules, canards, etc... on juge de la saleté et de la puanteur ambiante (24). C'est une école à l'effectif peu nombreux (25) ouverte aux élèves des deux sexes. En fait setes garçons la fréquentent, en Vaucluse on se souvient des prohibitions pontificales, auxquelles l'Ordonnance de 1816 a donné une nouvelle consécration (26). L'éducation des filles est laissée aux bonnes soeurs, elles n'ont pas besoin d'en savoir long (27). La classe manque de matériel, elle apparaît comme sinistrée la plus grande partie de l'ameublement aurait besoin d'être remplacé (28). Il manque quatre tables avec leur banc (29). Les enfants sont assis comme ils peuvent, ils écrivent n'appuyant qu'un seul bras sur la table faute de place, il n'y a pas de carte murale (30). L'inspecteur d'Académie, note que l'école des Frères est placée dans un bâtiment qui appartient à la Congrégation et qui ne manque de rien, un jardin l'entoure (31).
LES RESSOURCES DE L'INSTITUTEUR
L'instituteur reçoit 250 francs par an de la commune et 5 à 8 sous par mois par élève de la part des parents (écolage), avec cela il doit payer la location de la classe et vivre (32). Un ouvrier filateur gagne annuellement 600 francs pour 300 jours de travail complet (33). On comprend que ce salaire laisse le Maître pratiquement sans ressource (34). "Les femmes se moquent de son vieil habit noir, capé jusqu'à la corde, de son petit tricorne usé, de sa vieille culotte et de ses bas rapiécés" (35). Il arrondit ses fins de mois "grâce aux petits bénéfices sur la vente de papier, des croisettes, des catéchismes et des plumes" (36).
LES ÉLÈVES
La plupart des élèves sont en haillons, sans hygiène, couverts de poux et de vermines, entassés les uns sur les autres, ils répandent dans la classe une odeur insupportable (37). La sagesse populaire s'accommode de la présence des parasites corporels. Une chanson de Nouvel An en Ardèche Rhodanienne souhaite au voisin "Bonjour et Bonne Année avec des poux à poignées". "Bouon jour et bouon annado, embé pesouls à pougnado" (38).
Le taux de mortalité infantile est élevé, il est de 36% à Sorgues contre 25% en France (39). On meurt, notamment, de rougeole, variole, anémie, péritonite, diarrhée, méningite, tuberculose, de maux dentaire les épidémies de choléra et de croup sont fréquentes (40).
L'ENSEIGNEMENT
Jean-Joseph DUCRES se contente de fournir à ses élèves quelques maigres rudiments dont la seule ambition est de leur permettre de tenir modestement une place au champ ou à l'atelier, et surtout de n'être pas ignorants de choses de la Religion (41). Cet enseignement comprend l'instruction religieuse, la lecture et des éléments de la langue française (42). Mais cela ne se fait pas sans difficultés car comment enseigner le français à des enfants qui ne l'ont jamais entendu ou à peine. Les livres de français à commencer par la grammaire sont des livres de lecture comme le psautier latin. Le provençal est la vraie langue du pays, il se mêle à tout, aux conversations, aux plaisirs, aux affaires. Il règne en maître à l'école (43). Une autre difficulté à laquelle se heurte l'instituteur c'est l'indifférence des parents à l'éducation (44). Les raisons alléguées se résument en un seul axiome "nos enfants seront ce qu'ont été nos pères. Le soleil se lève également pour l'ignorant et pour le savant" (45). "Ils n'enverraient jamais leur enfant à l'école s'il ne fallait pas avoir fait sa première communion pour apprendre un état" (46). Également ils envoient leurs enfants en hiver quand ils ne sont d'aucune utilité. En été, dès l'âge de 8 à 10 ans, ils suivent leurs pères dans les campagnes et s'épuisent à des travaux qui surpassent leurs forces (47). On voit les enfants, dès le milieu de février donner aux vignes le premier coup de bêche, puis il faut se reprendre à la seconde façon. Avec les pluies de printemps qui font pousser l'herbe dans les prairies, ils quittent la houe pour le râteau. A peine achèvent-ils leurs tâches que la moisson commence. Tout bras est bon pour tenir la faucille, si la main de l'enfant est trop faible pour couper l'épi, au moins peut-elle "glaner" c'est-à-dire recueillir l'épi oublié . Après les avoines, les blés on se prépare à la vendange. Il n'est pas si petite main dans le village qu'on invite à couper la grappe. Ensuite vint la cueillette des olives au mois de novembre. Voilà comment se passe la vie de l'enfant, il retourne au mois de novembre dans cette école qu'il a laissée au mois de février.
Le salaire de DUCRES dépendant, notamment, du nombre de ses élèves, on comprend ses difficultés à vivre. Heureux encore qu'il ne soit pas payé en nature, certains parents étant si pauvres qu'ils sont obligés de le payer avec des oeufs, un morceau de pain, une croûte de fromage.
LA PERSONNALITÉ DE L'INSTITUTEUR
De religion Catholique, il a su se concilier l'affection de tous ses concitoyens. Le ménage montre beaucoup d'attachement au Maire, au Curé, et aux familles des principaux propriétaires de la commune (48).
Cet homme instruit et cultivé décide de perfectionner l'éducation des Sorguais par la lecture. Le ler avril 1832, avec l'aide de quelques Sorguais éclairés réunis en son domicile, il fonde la Société d'Émulation Littéraire de Sorgues. Cette association se consacrera au développement du savoir de chacun de ses membres "par la communication mutuelle de leurs connaissances dans des réunions fraternelles et périodiques" et grâce "à la formation progressive d'une bibliothèque" (49). Jean-Joseph DUCRES en devient le secrétaire et le bibliothécaire. Son dévouement, tant dans son action d'instituteur que dans sa tâche au sein de la société de lecture est sans borne. En remerciements, ses amis sociétaires font peindre son portrait afin qu'il soit accroché à un des murs de la salle de lecture.
LE TRAVAIL DE LA FEMME
"Sa femme, habillée à la mode paysanne, est fille de journaliers, une partie du temps elle travaille la terre, surtout au moment des fenaisons, des vendanges et de la cueillette des olives, le reste du temps elle se consacre à son ménage. Elle entretient les vêtements, va les laver à la rivière et s'occupe de la nourriture" (50).
LA LOI GUIZOT
La loi GUIZOT du 28 juin 1833 s'efforce d'améliorer le niveau des connaissances et la conduite des maîtres ; pour les plus anciens, le plus souvent, l'autorité de tutelle renonce à toute action, elle se contentes d'attendre qu'ils soient atteints par l'âge de la retraite. Dans les cas les plus graves elle révoque le Régent pour négligence habituelle, ignorance, grossièreté. Si pour les nouveaux instituteurs on compte sur l'École Normale, nouvellement créée, pour les doter d'un niveau intellectuel et moral en rapport avec la dignité de leur fonction, ceux qui se trouvent dans une situation médiane entre les jeunes et les vieux, sont tenus d'obtenir l'agrément de l'Académie. Jean-Joseph DUCRE est de ceux-là. Il constitue un dossier auprès du Comité Supérieur d'Instruction Primaire de l'arrondissement d'AVIGNON. Cet organisme le confirme le 15 avril 1834 dans ses fonctions, parce qu'au moment de la promulgation de la loi il était chargé de l'École Communale, avait à sa disposition le mobilier nécessaire et percevait un indemnité de logement (51). Par décision du Recteur de l'Académie de NIMES du 7 février 1835, il obtient l'autorisation provisoire d'exercer. Cette autorisation perdurera jusqu'au 16 décembre 1862, soit par décision définitive, soit par l'usage continu de la profession. A compter du ler mars 1836, il interrompt ses fonctions d'enseignant, démissionne le 6 mars de sa qualité de secrétaire bibliothécaire de la Société Littéraire pour des raisons personnelles. Il redevient maître d'école le ler juin 1837 à GRILLON. En 1850 le Recteur d'Académie Départementale le propose pour diriger provisoirement l'école de BEAUMONT D'APT. Le Maire pour des motifs que nous ne connaissons pas, le récuse, il lui préfère Monsieur JULLIEN, instituteur libre aux TAILLADES (52).
SOUS BADINGUET = LAURIS OU CLOCHEMERLE
Au lendemain du coup d'état du 2 décembre 1851, il prête serment à NAPOLÉON III. Il n'a pas le choix, son refus aurait été considéré comme un démission immédiate, sa dépendance à l'égard des autorités locales et surtout du Curé est accrue. Le Préfet assisté de l'Inspecteur d'Académie l'Abbé BONAFOUS, le nomment à LAURIS à compter du ler juillet 1858. La nomination d'un ecclésiastique à la fonction d'Inspecteur d'Académie n'a pas de quoi surprendre, Napoléon III qui veut se concilier l'électorat catholique marque fortement sa politique scolaire de cléricalisme. L'autoritarisme est également aggravé depuis 1854, l'enseignement primaire échappe totalement au recteur : la gestion du personnel revient au Préfet assisté de l'Inspecteur Primaire. Cette nomination contrarie les projets du Curé RENOUARD qui caresse "depuis de longues années l'idée d'un établissement congréganiste... Cette réalisation permettrait de civiliser et moraliser les habitants de LAURIS qui sont encore à demi-sauvages" (53). Le dossier est bien engagé auprès de la Préfecture (54). Le Curé a fortement envie de le voir se réaliser. Pour se faire il ne manque pas de rappeler à l'Inspecteur d'Académie que celui-ci s'est fait connaître dans le Diocèse d'AVIGNON sous des traits avantageux. Tout le Clergé Diocésain rend justice à son mérite et au zèle qu'il montre en toutes circonstances pour le bien de la religion (55). Cependant, l'éviction de l'instituteur pose problème à l'Abbé "son travail est irréprochable, il n'a que des éloges à lui formuler" (56). Il n'a pas envie d'apparaître comme celui qui aura mis au chômage ce maître d'école modèle, aimé de ses concitoyens. Aussi demande-t-il à l'Inspecteur d'Académie de ne pas oublier les services et les qualités du maître, de le récompenser en lui donnant un poste aussi avantageux que celui de LAURIS ou mieux si cela peut se faire (57). Sous les pressions exercées, au début de l'année 1859, le Conseil Municipal approuve le projet d'installation des frères des Écoles Chrétiennes. Par une note sans date, sans en-tête et non signée, émanant vraisemblablement de l'Abbé BONAFOUS, toutes assurances sont données au Curé "on agira de façon à ce que le digne instituteur obtienne soit un avancement soit un emploi équivalent à celui qu'il occupe". Le Préfet entérine cette délibération sous la seule restriction qu'il y ait vacance d'emploi (58). Le 6 juin 1859, le Préfet s'adresse à l'Inspecteur d'Académie en ces termes "J'ai l'honneur de vous informer que le poste d'instituteur public à LAURIS devenu vaccant. et la commune ne paraissant avoir les ressources nécessaires, je viens d'autoriser toutes les dispositions à faire pour que l'école puisse être confiée dans le plus bref délai à des frères des Écoles Chrétiennes." A compter du 14 juin 1859 DUCRES, est nommé à BEAUMONT DE PERTUIS. Il y termine sa carrière le 12 octobre 1862, âgé de plus de 71 ans.
LA VIEILLESSE
Sa vieillesse touche le fond* de l'abtme, grabataire, sans moyen matériel d'existence, il vit à MARSEILLE chez sa fille Madame COUPIER, aussi démunie que lui. A bout de ressource, pour l'aider à sortir de cette situation difficile, elle s'adresse à la Société Littéraire. Et l'on voit que le bon instituteur est demeuré présent dans la mémoire des Sorguais un demi siècle après son passage. La Société Littéraire décide le 23 août 1885 de lancer une souscription publique pour venir en aide " à l'honorable fondateur et vu les bons et longs services qu'il a rendu tant comme instituteur que comme fondateur de la Société" (59). Elle atteint rapidement 175,5 francs. La société décide en outre de restaurer le portrait de son fondateur (60). Il meurt le 31 décembre 1885 en son domicile, quartier de la Timone à Marseille (61) plus pauvre qu'à ses débuts d'enseignante, fin naturelle pour "ce prolétaire de la classe des gens instruits" (62).
La Grand'Carriero sera baptisée rue Ducrès.
R. CHABERT
Extrait de la 6ème édition des Etudes Sorguaises "Mémoire et promenades Sorguaises" 1993
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(1) Eugen WEBER, La FIN DES TERROIRS, Fayard éditeur p.
(2) FABRE D'OLIVET - Avant propos à la LANGUE D'OC rétablie, 1820- rééditeur Editions David STEINFELD- décembre 1989
(3) Prosper MERIMÉE, Notes de Voyages dans le Midi de la France, réédition ADAM BIRO, page 97.
(4) STENDHAL, Voyage dans le Midi, page 144, réédition MASPERO LA DÉCOUVERTE.
(5) Archives départementales, - Lettre du Curé RENOUARD de LAURIS du 20 décembre 1858.
(6) J. MARCHAND - Mémoires de l'ACADÉMIE DE VAUCLUSE - Tome XIX. (6 bis) Jules MICHELET, Le peuple - éditions d'aujourd'hui - page 141-197 - réédition.
(7) J. MARCHAND ouvrage déjà cité.
(8) LORAIN, TABLEAU DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE EN FRANCE, 1837 HACHETTE Editeur.
(9) J. MARCHAND, ouvrage déjà cité.
(10) J. MARCHAND, ouvrage déjà cité.
(11) LORAIN, ouvrage déjà cité.
(12) J. MARCHAND, ouvrage déjà cité.
(13) Louis DESVERGNE, réédition de 1978.
(14) Acte notarié du 30 juin 1821.
(15) OUVRIERS DES DEUX MONDES, réédition, éditions de l'Arbre Verdoyant page 229.
(16) ARCHIVES DÉPARTEMENTALES - décision de l'Empereur du 8 novembre (n°199 au registre des délibérations du recrutement du 26 mars 1811).
(17) P. GIOLITTO - ABECEDAIRE ET FERULE, page 60, éditions IMAGO 1986.
(18) Yvette RICCA recherches pour le compte du cercle généalogique de Vaucluse.
(19) E. MERA - Elodie ou la Tendresse d'Avignon, page 107, éditions de la vraie France - 1928.
(20) E. GARCIN - Dictionnaire historique de la Provence - 1835.
(21) M.-C. ROUX Mémoire de maîtrise de 1970-1971.
(22) Yvette RICCA - Cercle Généalogique de Vaucluse.
(23) ABECEDAIRE ET FERULE ouvrage déjà cité page 217 & 232.
(24) E. WEBER LA FIN DES TERROIRS déjà cité, page 340 et PAZZIZ (De) Mémoire statistique sur le département de Vaucluse - CARPENTRAS (1808).
(25) ARCHIVES DÉPARTEMENTALES.
(26) J. MARCHAND, ouvrage déjà cité.
(27) LORAIN, ouvrage déjà cité.
(28) (29) (30) ARCHIVES DÉPARTEMENTALES.
(31) ARCHIVES DÉPARTEMENTALES série T liasse 102.
(32) ARCHIVES DÉPARTEMENTALES série T liasse 102 - armée 1833.
(33) E. DOLLEANS - Histoires du mouvement ouvrier, T.1, page 18.
(34) LORAIN, ouvrage déjà cité.
(35) ERCKMANN CHATRIAN - LES AMOUREUX DE CATHERINE, page 237, éditions J.J. PAUVERT - 1962. Oeuvres complètes
(36) ERCKMANN CHATRIAN - HISTOIRE D'UN SOUS-MAITRE, page 298, même éditeur.
(37) LORAIN, ouvrage déjà cité.
(38) E. WEBER, ouvrage déjà cité.
(39) M.-C. ROUX, mémoire déjà cité.
(40) Prosper YVAREN, Esquisse d'une statistique médicale de l'arrondisseemnt d'AVIGNON, pages 137 et suivantes, éditeurs J.-B.13AILLIERE ET FILS - PARIS - annce 1873.
(41) ABECEDAIRE ET FERULE ouvrage déjà cité page 333.
(42) OUVRIERS DES DEUX MONDES, page 225.
(43) LORAIN, page 30, ouvrage déjà cité et PAZZIS (De), Mémoire déjà cité.
(44) ARCHIVES DÉPARTEMENTALES.
(45) LORAIN, ouvrage déjà cité, page 15.
(46) ERCKMANN CHATRIAN - HISTOIRE D'UN SOUS-MAITRE, page 238.
(47) LORAIN, ouvrage déjà cité, page 21.
(48) OUVRIERS DES DEUX MONDES, page 221.
(49) Photocopie de l'intitulé des premiers statuts de la Société Littéraire.
(50) OUVRIERS DES DEUX MONDES, déjà cité, page 225.
(51) Attestation RAOUX, du 8 novembre 1834, adjoint au Maire de Sorgues. Archives départementales.
(52) ARCHIVES DÉPARTEMENTALES.
(53) ARCHIVES DÉPARTEMENTALES. Lettres du Curé RENOUARD du 20 décembre 1858.
(54) Lettre du Curé RENOUARD.
(55) Lettre du Curé RENOUARD.
(56) Lettre du Curé RENOUARD.
(57) Lettre du Curé RENOUARD.
(58) ARCHIVES DÉPARTEMENTALES Lettre du ter février 1859.
(59) Délibération du 11 octobre 1885 de la Société Littéraire.
(60) Délibération du 10 janvier 1886 de la Société Littéraire.
(61) Mme JURY - Cercle Généalogique de Vaucluse - A.D. Marseille.
(62) K. MARX - Les luttes de classes en France, Éditions Sociales page 141. 1951.