L'entrée de Sorgues vers 1940 à l'époque où le cours était ombragé de platanes. La terrasse du café du Commerce était couverte et vitrée.

 


L'entrée de Sorgues au niveau de l'hôtel Central qui était «Hôtel et café du Midi» au début du vingtième siècle. 

 Lou Plané

La place appelée «Lou plané» a gardé tout son charme du début du vingtième siècle. A droite, la rue Pélisserie continue jusqu'à l'église, à gauche la rue Saint-Sauveur mène aussi à l'église. La dame corpulente qui pose au premier plan est madame Fourment, elle faisait partie d'une famille de lutteurs de foire. La maison de droite appartenait, à l'époque, à François Bourret, la jeune femme qui se trouve devant était Victorine Bourret, son épouse, mon arrière-grand-mère.

R. Chabert 

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La Route d'Orange avant 1908

Les rues de notre commune sont éclairées par des lanternes à gaz. C'est l'époque des tramways dont on distingue bien les rails. À droite, le café du Commerce devenu banque Populaire de Provence et de Corse en 2002 et, à gauche, le mur du parc puis la cour et l'atelier du charron.

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Le Cours de la République

Le cours de la République vers 1956 pour la photo du haut et vers 1934 pour celle du bas. Le canal de Vaucluse est à ciel ouvert. Il a été couvert vers 1960, l'ancienne usine désaffectée a été remplacée par des magasins et des appartements. Les platanes ont été abattus, ce qui a permis le réaménagement des trottoirs et de la chaussée. 

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La rue des Remparts

La rue des Remparts avant 1930, avec le trottoir bien limité que suivaient les écoliers....

La rue des Remparts vers 1935 —1938. Sur la droite, les platanes ont été abattus alors qu'ils sont toujours là, après le carrefour vers l'église.

Sur la gauche, on reconnaît la ferblanterie Perrin, le premier magasin de fruit et primeurs de la famille Laurent, la mercerie de madame Fine et la «Droguerie Centrale» longtemps tenue par madame et monsieur Vallibouze.

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L'Avenue Gentilly

Les platanes sont toujours là, les immeubles aussi, sauf l'épicerie au premier plan qui a été démolie vers mil neuf cent quatre-vingt-dix pour faire place à une habitation avec cour. 

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La rue Auguste Bédoin

La rue Auguste Bédoin dans la partie qui rejoint la route d'Orange a beaucoup changé !
A droite, on distingue le mur de clôture et des bâtiments de la minoterie du Portail. Actuellement on voit les garages et les espaces verts de l'Îlot du Moulin.
A gauche, le portail de la Maison Boudon donnait accès au local de vente de graines principalement.
Derrière la maison familiale, de vieux bâtiments abritaient les marchandises en gros. Après la deuxième guerre mondiale, ces bâtiments abritèrent une salle de bal puis furent réaménagés en cinéma : le Lux.
En octobre 1994, un parc de stationnement a été aménagé à cet emplacement.

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L'Avenue d'Avignon

L'avenue d'Avignon au début du XXe-e siècle, la photo est prise à la hauteur de l'actuelle cité Gentilly.

Les immeubles sont encore là, ils ont été rénovés au fil des ans.

À droite, la maison du Docteur Chéron était au dix-neuvième siècle une poste aux chevaux appartenant à monsieur Albert Simon. La famille Simon se spécialisa ensuite dans le commerce de graines fourragères et potagères. Vers 1950, cette propriété fut achetée par le Docteur Brantes qui y installa son cabinet et qui y est décédé en 1973.

L'avenue était bordée de nombreux platanes dont deux seuls ont été épargnés vers 1970 : le premier est à gauche, près de l'ancienne gendarmerie. Un groupe de «voyageurs» attend le tramway que l'on distingue bien. À droite, le deuxième bâtiment est celui de l'octroi qui a été démoli. Il n'avait plus d'utilité et cela a permis d'agrandir le carrefour.

Extrait de la 15ème édition des Etudes Sorguaises "Sorgues : images du passé" 2004