Il est des hommes aventureux, passionnés, philanthropes surtout, qui apportent leur pierre à l'édifice ! Pour la mémoire de Sorgues, quelques lignes afin de tracer le portrait (assez succinct) de l'un d'eux.
Auguste Vincent, dit «Tatourlet», est né à Sorgues, quartier du Ronquet, le 15 octobre 1861, de Aymé Vincent, cultivateur, et Victoire Mouret, son épouse, sans profession.
LES ANNÉES DE GLOIRE
Apprenti cuisinier, il se forme sous la direction des maîtres les plus habiles de la capitale. Sa passion pour le métier, ses dispositions particulières pour la cuisine en font rapidement un virtuose.
L'avenue qui prend naissance à l'angle nord-est de la place de la mairie à Sorgues et se prolonge jusqu'au pont de chemin de fer porte depuis longtemps le nom d'Achille MAUREAU. Beaucoup de Sorguais, dans une ville ayant plus que quadruplé sa population depuis soixante-dix ans, doivent certainement aujourd'hui s'interroger sur le personnage qui bénéficie d'un tel honneur. Ces quelques lignes, écrites à la demande de Monsieur Raymond Chabert, l'animateur dévoué de la revue Etudes Sorguaises, répondront, je l'espère, à leur attente.
Hommage à Fernand Marin,
ancien maire de Sorgues, décédé le 7 février 2016
Raymond CHABERT
Les Études Sorguaises apportent un dernier hommage à Fernand Marin qui consacra vingt-quatre ans de sa vie à la prospérité et l'agrandissement de la commune. Également, il fut un ami sincère de l'association.
Fernand Marin, en tant qu'administrateur de la ville, avait largement contribué au dé-veloppement de l'ensemble des équipements sportifs, éducatifs, associatifs, culturels et de santé.
Le chanoine Grimaud qui exerça son sacerdoce à Sorgues de 1884 à 1909 naquit à Monteux en 1837. Les Sorguais ont conservé de lui le souvenir d'un « chaud lapin ». Ce n'est pas à ce propos qu'il nous intéresse mais celui d'un fervent défenseur de la langue provençale. Il avait créé un genre littéraire, le panégyrique en provençal.
En 1911, Jean Tortel et sa famille quittent Sorgues pour Avignon. Depuis trois ans, son père dirigeait l'école de garçons, sa mère enseignait également.
Maire de Sorgues de 1899 à novembre 1919
Propriétaire de l'usine Montfort
Auguste Bédoin, né à Sorgues le 23 mars 1857, décédé à Lyon le 22 janvier 1922, fut industriel, propriétaire de la fabrique des pierres du levant. C'était un notable local, maire de la commune de 1899 à 1919, suppléant du juge de Paix du canton de Bédarrides, délégué cantonal, officier d'Académie, chevalier du mérite agricole, commandeur de l'Osmanie, officier du Medjidié.