Ce point de repère, qui indiquait une limite de territoire, a été découvert à proximité d'une borne IGN qui annonce l'endroit le plus élevé du lieudit la «Montagne ».
(Délimitations d'après le registre du notaire Antoine de Vernet, coté aux Archives départementales 3E 67/226, folio 586 à 593v°)
La phase ultime de l'acte de bornage des terroirs de Pont de Sorgues et de Gigognan en 1580 se passa devant le cardinal Georges d'Armagnac, légat du pape avec le cardinal Charles de Bourbon ayant le même rôle, le premier était archevêque d'Avignon et (de ce fait) seigneur universel de Gigognan, et en présence de son secrétaire Guillaume de Séverac, dans le grand et haut cloître (déambulatoire) des célestins de Saint Martial de Gentilly (les « Gentelins »).
Maeva SERIEYS (1), Pascal MARROU (2), avec la collaboration d'Aurélien CREUZIEUX (3), Benjamin GIRARD (4), Réjane ROURE (5).
Dans l'article que nous avions publié dans le n°23 de la revue Etudes Sorguaises en 2012 (Marrou 2012), qui faisait un bilan provisoire des recherches conduites sur le Mourre de Sève en 1974 puis de 1978 à 1986, nous annoncions la reprise des recherches, non pas sur le terrain mais en laboratoire, afin de publier les résultats des fouilles restés jusque-là inédits.
Depuis des siècles, la communauté possédait une halle où, quelques années avant 1789, elle avait aménagé un local servant au débit de viandes. Dans le langage des métiers, ce lieu s'appelait une tuerie (1) ou écorcherie. Il était situé place « Parmentier » proche de la maison commune. (2) En 1793, elle le vendit.
Le canal Crillon forme la limite Sud de Sorgues-Le Pontet où se trouvaient des familles bien souvent employées et logées par la PNS (Poudrerie Nationale Sorgues), quartiers de la Poudrerie, du Badaffier, de Bir-Hakeim, de Poinsard et des Bécassières. Nous les appelions, à cette époque, non pas quartiers, mais camps. Pratiquement, toutes les familles avaient un de leurs membres qui travaillait à la PNS.