Paul Pons (1) était doté par la nature d'une force herculéenne.
Il s'adonne très tôt à la lutte qui est alors à la mode. A seize ans, il ne trouve plus d'égal dans la région A vingt ans, à Marseille, il fait la connaissance de lutteurs professionnels qui lui enseignent les règles de leur art. A 24 ans, il fait ses débuts à Paris. Sa réputation est devenue internationale et il reçoit des défis du monde entier, tel celui de l'américain Tom Cannon qui vient le combattre à Paris. Pons lui fait toucher le sol des deux épaules après un combat de 55 minutes.
La fin de vie de Gavaudan est assez triste et douloureuse, car il est de plus en plus handicapé par sa maladie. De plus, il est atteint d'un cancer de la prostate. Il a un sentiment de solitude et de désespoir, d'insatisfaction fondamentale devant l'infini.
Le professeur Gavaudan prend sa retraite en 1975. Lors de la cérémonie d'adieu — un adieu touchant et émouvant — qui lui est offerte par ses élèves et ses collaborateurs, il s'exprime : « Vous m'avez procuré des moments très heureux ». Il se retire dans sa maison familiale, alors située au 13 avenue Saint-Marc à Sorgues (plus tard, elle est renumérotée 55).
Gavaudan demeure à la tête du service de biologie cellulaire des Services chimiques de l'Etat jusqu'à la fin 1949. En effet, il pose sa candidature à la chaire vacante de botanique de la Faculté des sciences de Poitiers. Il est nommé à une voix près ; à sa chaire est rattachée la direction de la Station biologique de Beau-Site, qui existe depuis 1910 ; primitivement située au domaine de Mauroc, elle avait été transférée en 1924 au Faubourg Saint-Cyprien, dans la propriété de Beau-Site.
Si Rovère n'a pas suscité le grand ouvrage biographique qu'il mériterait, il bénéficie toutefois de travaux partiels de grande qualité qui ne laissent pas trop de zones d'ombre dans la carrière riche de cet homme public. Nous consacrâmes jadis un très modeste article à son achat, en 1778, de la charge de capitaine de la Garde suisse du vice-légat à son titulaire, l'italien Paolo Dolci.
Sa famille était originaire de Saint Pantaléon, près de Gordes, et lui-même naquit à Avignon, rue des Lices, le trente novembre mil huit cent soixante-treize. Il déclarait volontiers : «je suis comtadin ! »
Marius Chastel naquit le 16 mai 1883 à Vedène. Il avait donc trente et un ans lors de la déclaration de guerre en 1914, il s'était marié avec Marie-Louise Granier le 14 janvier 1905 et il était père de quatre enfants. A l'aide d'un charreton à bras, pour le compte de son beau-frère Masse, il fut d'abord livreur de charbon à Avignon. Il avait quitté l'école de Vedène avec le certificat d'études primaires. C'était un lecteur passionné par l'histoire de France.