L'usine dite "le GRIFFON" fut d'abord une usine à Garance. Autorisée par ordonnance royale le 11 Février 1838, elle appartenait à Messieurs IMER et LEENHARDT.
Le 12 Aout 1877, Monsieur Leenhardt écrit au Préfet de Vaucluse pour demander l'autorisation de transférer, dans l'usine à Garance à Sorgues, une fabrication de Carbonate de Soude par la décomposition de sel marin au moyen d'ammoniaque, et d'acide carbonique, sise à la Capelette à Marseille.
Monsieur Leenhardt pense que, face à la Garance qui s'efface peu à peu, ce sera là une industrie durable.
Brève histoire du mutualisme
Si la dénomination de société de secours mutuel apparut après 1789, le concept associatif lui-même était à l'oeuvre depuis longtemps. La confrérie de Sainte-Anne, créée par des compagnons menuisiers au XVIIe siècle, proposait des modèles d'organisations mutualistes.
Ces modèles sociaux furent abolis, provisoirement, sous la Révolution, par le décret d'Allarde (1) et la loi Le Chapelier (2), pour renaître sous le Premier Empire.
Tout au long du XIXe siècle, bien des philanthropes s'étaient penchés sur le sort de la classe ouvrière, Villermé notait l'insalubrité des manufactures, surtout celles de coton
« ... Le soin de tenir closes en tout les fenêtres de ces manufactures s'oppose au renouvellement de l'air dans les ateliers et produit beaucoup de maladies ...(3) « La plupart des ouvriers produisent par leur travail journalier leur subsistance et celle de leur famille et, s'ils tombent malades, ils sont réduits à la misère », (4) et « une diminution... de dix centimes dans le prix du pain... apporte une très grande différence dans leur condition... »
Historique
Sur le territoire national
L'octroi était une contribution perçue sur des marchandises de consommation locale. Son origine remonterait au roi Dagobert dont un édit aurait créé, au profit de la voirie d'alors, un droit d'entrée sur les produits apportés à Paris à l'occasion de certaines foires.
Le 24 Avril 1923, Vincenzo PASQUINI, mon grand-père, alors âgé de 38 ans, vend à Torello CARRADORI, de onze ans son cadet, le fonds de commerce d'une épicerie située rue Ducrès, dans une maison appartenant à madame Veuve Béraud, de Vedène. Mon grand-père avait créé le commerce dans le courant de l'année 1912, quelques années après être arrivé en France, en 1907, avec sa femme et leur premier enfant alors âgé de trois ans. Leur premier « matériel » de travail a été un âne, grâce auquel ils faisaient les marchés, allant jusqu'à Carpentras. L'amélioration de leur situation matérielle leur a permis de fonder le commerce de la rue Ducrès en 1912. La vente de ce commerce en 1923 marque une nouvelle étape, qui va déboucher sur la constitution d'une entreprise d'expédition de fruits et légumes qui fonctionnera jusqu'à la fin des années soixante.
1908 - M. Régis Héraud possède un atelier de mécanique générale, serrurerie et ferronnerie, route d'Avignon.
1936 - Au décès de leur père, mes sieurs Raymond et Robert Héraud prennent la succession et ils dirigent l'entreprise dans le sens de la chaudronnerie — tôlerie et ils s'installent avenue Cessac. Un premier brevet pour la réalisation de gazogènes pour automobiles et camions est obtenu en 1936.