Gavaudan demeure à la tête du service de biologie cellulaire des Services chimiques de l'Etat jusqu'à la fin 1949. En effet, il pose sa candidature à la chaire vacante de botanique de la Faculté des sciences de Poitiers. Il est nommé à une voix près ; à sa chaire est rattachée la direction de la Station biologique de Beau-Site, qui existe depuis 1910 ; primitivement située au domaine de Mauroc, elle avait été transférée en 1924 au Faubourg Saint-Cyprien, dans la propriété de Beau-Site.
Si Rovère n'a pas suscité le grand ouvrage biographique qu'il mériterait, il bénéficie toutefois de travaux partiels de grande qualité qui ne laissent pas trop de zones d'ombre dans la carrière riche de cet homme public. Nous consacrâmes jadis un très modeste article à son achat, en 1778, de la charge de capitaine de la Garde suisse du vice-légat à son titulaire, l'italien Paolo Dolci.
Sa famille était originaire de Saint Pantaléon, près de Gordes, et lui-même naquit à Avignon, rue des Lices, le trente novembre mil huit cent soixante-treize. Il déclarait volontiers : «je suis comtadin ! »
Marius Chastel naquit le 16 mai 1883 à Vedène. Il avait donc trente et un ans lors de la déclaration de guerre en 1914, il s'était marié avec Marie-Louise Granier le 14 janvier 1905 et il était père de quatre enfants. A l'aide d'un charreton à bras, pour le compte de son beau-frère Masse, il fut d'abord livreur de charbon à Avignon. Il avait quitté l'école de Vedène avec le certificat d'études primaires. C'était un lecteur passionné par l'histoire de France.
A l'Académie française, Lacuée de Cessac aimait surtout présider la commission nommée pour proposer des récompenses qu'elle décernait « aux actes éminents de vertu et, tous les ans, cette douce et noble satisfaction lui était accordée. Ce travail avait pour lui un charme particulier. La découverte d'un acte de vertu modeste était une découverte précieuse pour son coeur et il s'empressait de la proclamer (1)
LA JEUNESSE
Jean-Gérard Lacuée (1), naquit, vers le milieu du XVlllème siècle, au château de La Massas près de Hautefage-la-Tour, dans l'arrondissement d'Agen (Lot-et-Garonne) (2). II appartenait à une très ancienne famille agenaise. (3) Après avoir fait d'excellentes études en langues et littératures latines et grecques, il se consacra aux mathématiques. Il entra dans le régiment de Dauphiné-Infanterie. Il fut nommé aspirant au corps de l'artillerie le premier décembre 17689. À l'âge de 35 ans, il était capitaine dans une société qui allait bientôt renouveler toute les institutions politiques et qui était traversée par un mouvement culturel et philosophique qui dominait l'Europe, les "Lumières".
Notre église de Sorgues, magnifique édifice construit en 1770 en pierre de taille (dont certaines proviennent du Château Papal de Sorgues), contient le plus grand ensemble connu d'oeuvres attribuées au peintre graveur français du XVIllème siècle Philippe SAUVAN. Six tableaux dont deux signés : « portrait de Saint Célestin » et « portrait de Saint Benoît ». Dans un article du monde de septembre 2009 « le patrimoine à la loupe », le peintre contemporain Gérard GAROUSTE insiste sur l'omniprésence du patrimoine : « Le patrimoine est là, à portée de la main et sur le pas de la porte pourvu qu'on y prête attention. Il est vrai qu'on lui préfère souvent des formes plus exotiques au terme de destinations lointaines [...] Mais on ne le voit pas parce qu'il fait partie de notre quotidien».